Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Les sujets de discorde ne manquent pas au gouvernement. Depuis quelques temps, pas une semaine ne passe sans que l’on assiste à des querelles entre ministres, des écarts de langage ou encore des divergences d’opinion. De quoi exaspérer les Français, l’opposition, mais aussi les membres de majorité. Invitée ce mercredi de Questions d’Info LCP/France Info/AFP, Ségolène Royal a remis les points sur les i, estimant que les ministres n'avaient « que des devoirs et aucun droit, si ce n'est le droit d'être à la hauteur de la tâche qui leur est confiée ».Stop aux querelles« Il ne faut pas que les quelques dissensions ou les quelques polémiques cachent tout le travail qui est fait par ailleurs » a déclaré la présidente du Poitou-Charente, faisant référence à la joute verbale qui a eu lieu entre Cécile Duflot et Manuel Valls après les propos de ce dernier sur les Roms, ou encore à la question de la réforme pénale, qui a provoqué des dissensions entre Christiane Taubira et le ministre de l’Intérieur. « Il y a un conseil des ministres tous les mercredis, donc s'ils ont des questions à poser au président de la République, ils se voient tous les mercredis les ministres. S'ils commencent à pleurnicher, c'est embêtant » a estimé Ségolène Royal.« Les valeurs de gauche, c'est aussi le respect de la loi »Interrogée sur l’expulsion de Leonarda, cette jeune rom kosovare arrêtée lors d’une sortie scolaire, Ségolène Royal a invité les responsables politiques de gauche « à se calmer » et à « attendre les résultats de l'enquête ». « La loi a été respectée puisque tous les recours ont été épuisés » a-t-elle commenté. « Cela suffit les polémiques incessantes, que chacun respecte ses compétences. Le ministre de l'Intérieur est compétent » a-t-elle jugé. « Les valeurs de gauche, c'est aussi le respect de la loi » a indiqué Ségolène Royal. « Si à chaque fois il y a contestation d'une reconduite à la frontière, alors il n'y a plus de respect des immigrés en situation régulière ».