271 000. C’est le nombre de victimes de violences conjugales en 2023, soit une hausse de 10% en un an en France. Voici les départements particulièrement concernés.
Le 9 mai dernier, plusieurs témoignages de femmes accusant Denis Baupin, député (ex-EELV), de harcèlement voire d’agressions sexuels sortaient dans la presse.
Si le principal incriminé avait démenti toutes ces allégations dans la foulée via un communiqué, il était cependant resté muet sur cette affaire… jusqu’à mercredi, et la publication d’une interview dans l’Obs.
"Je ne vais pas nier que j’ai longtemps été dans le registre de la séduction et dans une forme de libertinage correspondant à la culture des écologistes", explique tout d’abord celui qui a démissionné de la vice-présidence de l’Assemblée suite à ces révélations.
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"J’ai pu être ressenti comme quelqu’un de lourdingue"
Le député avoue qu’il a "peut-être" été parfois maladroit dans son approche avec les femmes. "Il a pu y avoir des situations de libertinage incompris. J’en suis sincèrement désolé. Je n’ai rien fait d’illégal, mais j’ai pu être ressenti comme quelqu’un de lourdingue", exprime-t-il.
Pour Denis Baupin, le contexte a changé, "on n’est plus à l’époque libertine et post-soixante-huitarde qui régnait chez les écolos. Aujourd’hui, le regard de la société est moins 'open' (ouvert)."
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