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Après la SNCF et la RATP, un syndicat a appelé au blocage des raffineries alors que la grève contre la réforme des retraites se poursuit. Redoutant une paralysie totale du territoire, le député LREM Jean-Pierre Pont s’est exprimé sur ses craintes et a créé une polémique en allant jusqu’à accuser certains grévistes de "terrorisme".
L'ancien maire de Neufchâtel-Hardelot (Pas-de-Calais) a dérapé samedi 4 janvier au micro de Delta FM au moment de critiquer une part des grévistes et le possible blocage de raffineries à travers la France : "Pour moi, prendre la France en otage, c'est tout à fait illégal. Et, évidemment on va peut-être me critiquer, ce sont des faits de terrorisme…", a-t-il déclaré.
"Attention de ne pas prendre les Français en otage"
Le député a insisté sur la notion de prise d’otages causée, selon lui, par le mouvement de grève : "La grève oui, manifester oui, mais attention de ne pas prendre les Français en otage. C'est tout à fait illégal et c'est antidémocratique". Le droit de grève est reconnu aux salariés au sein même de la constitution de notre pays.
Jean-Pierre Pont ne s’est pas arrêté là puisque il a explicité, toujours au micro de Delta FM, ce qu’il entendait par "prise d’otage", en s'aidant de comparaisons : "Pour moi, otage me fait penser aux otages au Liban, aux otages quand il y a eu les affaires à Paris, fait-il valoir. Cela pourrait se terminer par des morts, ce n'est pas possible…". "Répondez-moi : prendre les gens en otage, c'est le fait de quoi ? De gens démocrates ? De gens qui respectent la République ? Non !", s'est indigné le député LREM, relancé sur ses accusations de "terrorisme".