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En l’espace de quelques mois, Ségolène Royal est parvenue à se construire une place de choix sur la scène politique française. Après sa défaite à la présidentielle de 2007 et la traversée du désert qui en a découlé, l’ex-compagne de François Hollande remonte en effet la pente… à grande vitesse. Nommée ministre de l’Ecologie en mars dernier, l’ancienne présidente de la région Poitou-Charentes serait sur le point d’hériter du ministère de l’Education Nationale.
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Au lendemain de l’annonce d’un nouveau remaniement ministériel, le bruit court en effet que la Dame du Poitou serait pressentie pour succéder à Benoît Hamon. Ce dernier a indiqué lundi qu’il ne souhaitait pas faire partie du gouvernement Valls II, et sa collègue qui a déjà été ministre déléguée à l’Enseignement scolaire sous Jacques Chirac pourrait bien lui succéder. Elle a d’ailleurs été reçue ce mardi matin par Manuel Valls pour discuter de son avenir au sein du gouvernement. Le Premier ministre s’attèle à rencontrer chacun des membres de son équipe pour savoir s’il souhaite ou non poursuivre l’aventure et si oui, à quel poste.
Royal avance "très sereinement"Un véritable exercice d’équilibriste attend donc le chef du gouvernement, lequel doit non seulement composer avec le départ assuré de trois ministres (Benoît Hamon, Aurélie Filippetti et Arnaud Montebourg) mais également choisir ceux qui pourraient entrer et gérer les exigences de ceux qui restent.
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Manuel Valls pourrait ainsi être confronté au souhait de Christiane Taubira qui, lassée de la Justice, souhaiterait être nommée en charge de la Culture, croit savoir une journaliste de BFM TV. Le Monde qui cite l’entourage de la garde des Sceaux assure, quant à lui, qu’elle devrait rester au gouvernement, en charge de la Justice. De son côté, Ségolène Royal n’a fait aucun commentaire sur ce qu’elle appelle "la petite histoire du remaniement" ni sur ses intentions. On ignore donc si elle souhaite ou non être nommée à la tête de l’Education Nationale et en même temps de la Culture, ni même si elle serait prête à "ravir" cette dernière à Christiane Taubira. "J’avance très sereinement", a-t-elle toutefois déclaré lundi en marge d’une visite à la centrale nucléaire de Civaux (Vienne), laissant entendre que tout se déroulait sans encombre pour elle…
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