La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
"Réformer sous le quinquennat, c’est long, et c’est double", expliquerait en privé François Hollande à l’heure des premiers bilans de son quinquennat, révèle Europe 1. Comprenez : les textes législatifs sont impulsés par le président et le Premier ministre puis votés par l’Assemblée nationale et le Sénat.
Le temps pour faire voter une loi est en effet très long : en moyenne six mois entre la présentation d’un texte législative et sa promulgation par le chef de l’Etat. Un délai qui laisse toute latitude aux contestations, comme avec le mariage homosexuel et la loi Macron, voire aux débordements comme avec la loi Travail maintenant.
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L’Assemblée nationale votera seule les lois
"Le chef de l'Etat compte donc faire de la réforme de la Ve République l'un des enjeux de la prochaine élection présidentielle. Et son projet est ambitieux", croit savoir Europe 1, qui égrène les différents mesures à l’état de projet : l’Assemblée nationale votera seule les lois, le Sénat devenant une simple chambre des collectivités locales ; suppression du poste de Premier ministre, pour que "tout remonte au président", selon les propres mots de François Hollande.
Une idée déjà évoquée par François Fillon
L’idée de supprimer le poste de Premier ministre n’est pas nouvelle. Déjà, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, François Fillon – pourtant resté 5 ans à Matignon – avait suggéré de supprimer son poste pour laisser le président gouverner seul face à une Assemblée nationale au pouvoir renforcé.
Selon Europe 1, cette suppression de poste pourrait être l’une des dernières cartes de François Hollande pour l’élection présidentielle afin de démontrer aux électeurs que le président pourra mieux gouverner ainsi. Mais une partie des électeurs – surtout à gauche - pourrait au contraire voir dans ce procédé une concentration du pouvoir aux mains d’un homme et s’inquiéter d’un manque de démocratie.
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