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François Fillon, a annoncé qu'il serait "quoiqu'il arrive" candidat aux présidentielles de 2017, à la surprise générale lors de son déplacement à Tokyo. L'ex-Premier ministre met ainsi l'UMP et les Sarkozystes dans l'embarras, pris de vitesse.
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François Fillon, à l’occasion d’un déplacement à Tokyo jeudi, a indiqué qu’il se présenterait aux élections présidentielles de 2017. L’ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy a surpris tout le monde, en annonçant fermement son intention de se présenter, "quoiqu’il arrive" en 2017. Devant le tollé provoqué par cette déclaration à l’UMP, François Fillon et son entourage ont ensuite tenté de rectifier le tir, assurant  que l’homme politique ne manquerait pas de se présenter aux primaires du parti prévues pour 2016.

"2017, c’est loin"
C’est à l’unisson, que Jean-François Copé, Patrick Balkany ou encore Brice Hortefeux ont réagi : "2017, c’est loin". François Fillon va-t-il ainsi plus vite que la musique ? C'est en tout cas ce que semble penser Jean-François Copé. Le président du parti a en effet voulu rappeler à son rival les autres priorités du parti dans les moios à venir. "Je n’ai qu’une idée en tête en tant que président de l’UMP, c’est préparer les élections municipales de 2014", a-t-il ainsi souligné. Et alors que les tenors de l'UMP ont essayé de minimiser les ambitions de l'ex-Premier ministre, ce dernier compte sur l'appui de son parti, Force Républicaine, pour lancer sa campagne avant l'heure.

Un imprévu de taille pour les Sarkozystes
Cette annonce s'impose par ailleurs comme une entrave supplémentaire à un éventuel retour de Nicolas Sarkozy. En déplacement à Las Vegas pour une conférence, l'ex-chef d'Etat aurait, d'après Le Figaro, confié à un de ses proches : "être sarkozyste, c’est accepter la concurrence. On ne peut pas lui reprocher  son ambition". Alors que le retour de Nicolas Sarkozy n'est qu'à l'état de rumeur, Brice Hortefeux, son plus fidèle lieutenant, a d'ores et déjà prévenu sur Europe 1 ce vendredi matin: "il n’a peur de personne".