La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Il pourrait quitter le gouvernement d'ici la fin du mois de juin. A en croire les informations d'un "baron de la Macronie" interrogé par Challenges et dont les propos ont désormais fait le tour de la presse, Édouard Philippe pourrait lâcher les rennes du gouvernement à l'issue des municipales 2020. Et pour cause ! Le Premier ministre cherche en effet à reconquérir sa ville : Le Havre. Compte tenu des tensions, largement documentées, comme le rappelle Télé-Loisirs, par exemple, entre Matignon et l'Élysée, une victoire lors du scrutin constituerait une bonne porte de sortie pour l'ancien pupille d'Alain Juppé en plus de lui garantir un avenir politique à court terme.
Les propos de cet éminemment membre du mouvement présidentiel ont cependant de quoi surprendre, puisqu'ils tranchent légèrement avec les précédentes rumeurs concernant le départ d'Édouard Philippe. D'aucuns évoquaient simplement une démission avant les cérémonies du 14 juillet, de sorte à ce que le défilé puisse avoir lieu en présence de la ou du nouveau chef du gouvernement.
Comment pourrait se passer la démission d'Édouard Philippe ?
Une chose est sûre, cependant. Si démission il y a, le départ d'Édouard Philippe ne devrait pas se faire à son désavantage, affirme le "baron de la macronie". "Maintenant qu'il a amélioré son image à l'épreuve de l'épidémie, Édouard Philippe devrait l'emporter", explique-t-il. Et lui de poursuivre, sans ambages : "Il pourra présenter sa démission avec les honneurs".
Le fait est que l'ancien maire du Havre sortirait de la crise sanitaire plus populaire qu'il n'y est entré. Certains commentateurs, proches du président de la République parfois, estiment d'ailleurs qu'il s'agit de l'une des raisons expliquant le froid entre les deux hommes. Emmanuel Macron, affirment-ils, serait jaloux.
Édouard Philippe se soucie peu des rumeurs
Si le duo exécutif a d'abord démenti ces rumeurs, sans toutefois parvenir à les étouffer souligne Gala, Édouard Philippe a tout de même tenu à répondre personnellement, le 7 mai dernier. Après son allocution, il s'est fendu d'une attaque contre une partie de la presse.
"Permettez-moi de vous dire, que dans les moments que nous vivons, en pleine crise sanitaire d'une ampleur considérable, alors que des Françaises et des Français font un travail incroyable pour sauver leurs concitoyens, passer plus de deux secondes à écrire, à parler, à s'interroger sur ce genre de sujets, me laisse très très circonspect. Et je pense que nos concitoyens s'en contrefichent dans des proportions qu'à mon avis les journalistes politiques ne mesurent pas", a-t-il asséné.
Edouard Philippe, un indéboulonnable à Matignon
Pour autant, en dépit des frictions – réelles ou non – qu'il peut exister entre Matignon et l'Elysée, certains commentateurs politiques estiment qu'il pourrait être très complexe de se séparer d'Edouard Philippe.
En effet, le rapport de force serait plus favorable au Premier ministre qu'au président de la République ; qui se trouverait aujourd'hui dans "une situation délicate". En cas de remaniement, Emmanuel Macron aurait en effet "le mauvais rôle car Edouard Philippe passerait pour un martyr, lui qui a toujours été loyale et d'une servitude à toute épreuve", affirme un proche du chef de l'Etat.