De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Son entourage se bat pour qu'il reste Premier ministre, même s'il ne sont pas très adroits pour une fois", assène sans ambages un "dirigeant de la majorité", qui s'émeut du "manque de discrétion" des proches d'Edouard Philippe. C'est que l'ancien pupille d'Alain Juppé agace beaucoup le palais de l'Elysée, rapporte France Info. Certaines de ses déclarations, de ses interventions médiatiques et même de ses décisions auraient tendance à irriter Emmanuel Macron.
"Le président sait qui je suis, ce que j'incarne, ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire", affirmait récemment un Edouard Philippe peut-être un peu "trop" confiant sur son sort, d'après le site d'information. C'est l'un des points qui agacerait le chef de l'Etat, mais c'est loin d'être le seul. Force est de constater qu'il y a eu, également, une rupture de ligne sur la question du confinement. Et de l'amertume. Le 13 avril 2020, Emmanuel Macron annonce le calendrier du déconfinement et est immédiatement critiqué pour "son excès de précipitation", note la radio. De quoi nourrir une certaine rancoeur ?
Les vraies raisons de la rancoeur d'Emmanuel Macron
"Edouard Philippe, c'est l'intendant du déconfinement, il déroule. Il y a eu une injustice dans le récit politique qui a été fait ces dernières semaines", rappelle "amer", un "intime du président de la République" interrogé par France Info.
D'autant plus que le chef de l'Etat doit parfois faire face à un trio des plus redoutables : Edouard Philippe, épaulé de son directeur de cabinet, Benoît Ribadeau-Dumas et rejoint par le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler. Mais d'aucuns affirment aussi que le mécontement du Château s'explique autrement… Et que les ambitions d'Edouard Philippe n'y sont pas pour rien.
Le retour au Havre agace-t-il Emmanuel Macron ?
"Il n'y a plus que Le Havre qui compte pour Edouard Philippe", assène d'entrée de jeu "un proche du président de la République", qui poursuit, sans fards : "Il ne porte plus les sujets nationaux".
"Son silence au cours des trois jours de violences à Dijon a été assourdissant. Imagine-t-on un Valls ou même Ayrault ne pas se rendre sur place", s'agace encore cet intime d'Emmanuel Macron.
Le fait est qu'Edouard Philippe ne cache plus ses intentions locales : à la mi juin, il déclarait qu'il serait de retour au Havre "au plus tard en mai 2022, mais peut-être beaucoup plus tôt'". Une semaine après quoi, il a changé de version. Il veut désormais "être maire du Havre, vite". "Ca peut arriver très vite. Si ça arrive très vite, ça sera très bien", poursuit-il.
Le procès qu'il ne faudrait pas faire à Edouard Philippe
Du côté de Matignon, on s'agace aussi de certains procès intentés à Edouard Philippe. En effet, dans un contexte où il ne resterait que quelques mois à Emmanuel Macron pour mener ses réformes importantes, les proches du président refusent toute polémique comparable à celle relative à l'âge pivot. Et eux de pointer du doigt la rigidité du Premier ministre…
"Si le président n'avait pas voulu de l'âge pivot, Edouard Philippe aurait dû obtempérer", rappelle un "grand élu". Ils nient aussi l'image d'un "Cosaque prêt à tout faire péter pour faire passer sa réforme". "Ce qui importe à Edouard Philippe, c'est la puissance de la France dans tous les domaines. Et le constat que l'économie somnole depuis vingt ans car la France n'a pas fait les réformes que les autres pays ont menées. Pour le reste Edouard Philippe n'est pas granitique", font-ils valoir dans les colonnes de France Info.