De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Faut-il remettre en cause le droit du sol ? Cette question, incontestablement, peut se poser". Nicolas Sarkozy a choisi de relancer le débat sur le droit du sol, lors de la première réunion, ce samedi, des nouveaux adhérents au mouvement des Républicains.
"Tous ces sujets feront l'objet d'un débat et d'un vote", a indiqué le président du Parti. Une consultation qui aura lieu "avant l'été 2016", a-t-il ajouté.
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Nadine Morano l'a soutenu dans cette propostion sur l'antenne de Radio J, ce dimanche, indiquant "une politique migratoire responsable".
Mais le président du Parti est loin de faire l'unanimité dans son camp. Ainsi, l'élue des Républicains, Aurore Bergé, fervent soutien à Alain Juppé, s'est prononcée sur Twitter en faveur du droit du sol : "Etre Français ça n'est pas juste un héritage. Etre français c'est adhérer à la France. Oui au droit du sol".
Un revirement de situation
Si Nicolas Sarkozy se dit aujourd'hui enclin à remettre en cause le droit du sol, cela n'a pas toujours été le cas. Comme le rapporte Le Monde, lors de la campagne présidentielle de 2012, il avait déclaré : "Je suis pour le droit du sol. Nous le garderons. J'ai été tout à fait constant sur cette position, même quand cela peut nous poser des problèmes. Le droit du sol c'est la France".
Manuel Valls, farouchement opposé à ouvrir le débat
Pour le Premier ministre interrogé dimanche sur la question, lors d'un déplacement à Mayotte, le droit du sol ne doit pas être remis en question : "La question du droit du sol, je ne veux pas l'ouvrir (...) Ce n'est pas possible d'avoir un droit du sol ici et un droit du sang là-bas".
En France, droit du sol et droit du sang
Les deux droits coéxistent. En France, un enfant obtient la nationalité française dès sa naissance, si au moins l'un des parents est Français, c'est le droit du sang.
De plus, un enfant né en France de parents étrangers obtiendra la nationalité française (c'est le droit du sol) à sa majorité sous certaines conditions : être né en France, avoir vécu dans le pays pendant au moins cinq ans depuis l'âge de 11 ans.
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