De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Peut-on faire un parallèle entre des déplacés pendant la Seconde Guerre mondiale et la situation actuelle des migrants et réfugiés ? Oui, pour Nadine Morano qui a déclaré au début du mois d’août sur Europe 1, au sujet des réfugiés qui quittent leur pays en guerre : "Heureusement qu’on n’a pas fait pareil, nous, en 39-45 ou en 14 !" Elle a alors souhaité "que ces personnes, plutôt que de fuir, car ce n’est pas la solution, se battent pour leur pays et qu’on les accompagne dans ce combat !"
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Ce n’est pas Marine Le Pen qui dira le contraire. Invitée ce mardi sur France Inter, la présidente du Front national a déclaré que, pendant la guerre mondiale aussi, elle serait restée dans son pays pour défendre la patrie.
"Je me battrais…"
"Si j’étais habitante d’un pays en guerre, je pense que, comme beaucoup de Syriens d’ailleurs le font contre l’Etat islamique, je me battrais. Je me battrais contre ceux qui sont en train de détruire mon pays, je me battrais contre ceux qui sont en train de semer le chaos, le meurtre de masse et les tortures, je ne partirais pas dans un autre pays."
Quelques minutes plus tôt sur France Inter, elle avait également fait cette déclaration : "Chacun a de bonnes raisons de fuir la guerre mais il y en a aussi qui combattent. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il y avait sûrement énormément de Français, croyez-moi, qui avaient de bonnes raisons de fuir les Allemands et pourtant ils sont allés se battre contre les Allemands."
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