De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le 10 avril dernier, un coup de feu a été tiré dans le palais présidentiel. Il s’agissait d’une balle de calibre 9 mm provenant de l’arme de service des membres du Groupe de sécurité et de protection de la présidence de la République (GSPR). De quoi remettre sérieusement en question la protection du chef de l’Etat, comme le rapporte Le Monde.
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A la suite de cet incident, le quotidien français a mené une enquête au sujet de la sécurité du président de la République, grâce aux témoignages de trois hommes du GSPR. "L'incident a été minimisé et même camouflé, des sanctions ont été prises pour moins que cela", a déploré l’un des membres du GSPR.
Un service de sécurité qui laisse à désirer
D’autres événements sont également pointés du doigt par le quotidien. Ainsi, lors de déplacements à l’étranger dans des pays à risque, le dispositif de sécurité est le même que dans un pays plus sûr. Lorsque le chef de l’Etat s’est rendu au Kurdistan irakien, il s’est déplacé dans les mêmes conditions qu’en Australie par exemple.
De nombreuses failles sont à déplorer : aucun déminage systématique pour la voiture du Président, pas de chauffeur spécialisé dans la conduite rapide. Toutefois, Sophie Hatt, la chef du GSPR a indiqué : "La sécurité du président, depuis le 29 mai 2012, a toujours été assurée de façon satisfaisante. Tous nos fonctionnaires ont passé les tests de recrutement dans leurs unités d'origine et ont suivi des stages de formations à la sécurité rapprochée".
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Pourtant, les recrutements sont aussi remis en question. En effet, les conditions physiques et le niveau d’entraînement de ceux qui protègent le président ne sont pas à la hauteur d’une unité d’élite. Ce n’est pourtant pas la première fois que le service de sécurité fait l’objet de critiques. Récemment un individu avait réussi à pénétrer dans la suite de François Hollande lors de sa visite officielle à Cuba.
En janvier, quand François Hollande s’était rendu sur les lieux de l’attaque de Charlie Hebdo, la zone n’avait pas été sécurisée. De même que lorsque le président de la République rendait visite à Julie Gayet, il n’était pas protégé. "Les responsables ne sont pas les petites mains mais les gens qui organisent le système. Et c'est Hollande qui organise la désorganisation, ce qui lui permet de faire ce qu'il veut", a signalé un membre de l’Elysée.
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