De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Dès que, dans l’Hémicycle, il y avait un débat un peu violent, il s’en allait. Ou il avait un problème de prostate, ou il fuyait !" Cette confession de Jean-Louis Debré, peu valorisante, vise l’ancien Premier ministre, François Fillon. Dans l'ouvrage Histoire secrète de la droite française, écrit par les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, le fils de Michel Debré, qui a présidé le Conseil constitutionnel de 2002 à 2007, critique ouvertement le candidat malheureux de la présidentielle de 2017. Publié le 24 mars dernier, le livre compile deux ouvrages des auteurs, La Haine et Apocalypse.
"Vous savez comment je l’appelais, lorsque je présidais l’Assemblée ? Le "ministre pipi !""
" Ministre pipi" : "Le chat madré, tapi, qui donne des coups de patte"
Durant la présidence de Nicolas Sarkozy, au cours de laquelle François Fillon a été son Premier ministre, Jean-Louis Debré lui avait confié ne pas savoir "comment [il faisait] pour travailler avec Fillon". "Il est toujours indécis, on ne sait pas ce qu’il pense", jugeait déjà le constitutionnaliste à l’époque.
Plus d’une dizaine d’années après, son opinion envers François Fillon n’a pas évolué : "J’ai plus de respect pour un Sarkozy que pour un Fillon", déclare-t-il. Si, selon l'ancien président du Conseil, l’époux de Carla Bruni "ne croit en rien, sauf en lui", François Fillon est "le chat madré, tapi, qui donne des coups de patte" aux moments opportuns pour ses intérêts personnels. "Ce n’est pas quelqu’un de courageux", assure-t-il aux auteurs, également enquêteurs politiques pour le quotidien Le Monde.