La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Même s'il est facile de comprendre pourquoi Nicolas Sarkozy est mis en examen, les différents épisodes judiciaires rendent parfois difficilement lisibles les contours d'une affaire. Afin d'avoir une vision globale sur celle dite "des écoutes de Nicolas Sarkozy", Planet.fr revient sur ses différentes étapes.
Soupçons sur la campagne de 2007
Le 19 avril 2013, une enquête est ouverte pour corruption concernant l’éventuel financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy. Le 20 juin 2013, France 2 diffuse le reportage Complément d’Enquête dans lequel Moftah Missouri (diplomate libyen) affirme qu’une "vingtaine de millions de dollars" a été versée à Sarkozy par l’intermédiaire de Guéant pour sa campagne de 2007 et confirme au passage l’authenticité du document prouvant cet arrangement publié en 2012 par Mediapart.
Nicolas Sarkozy placé sur écoute
Les juges Serge Tournaire et René Grouman prennent la décision de placer Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux et Claude Guéant sur écoute. Rapidement, la justice se rend compte que Nicolas Sarkozy devient laconique sur son téléphone classique. Le second téléphone acheté par Me Herzog au nom de Paul Bismuth est par la suite repéré. C’est sur cette ligne "secrète" que des éléments intéressants vont être portés à la justice.
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La justice se rend compte que Sarkozy et son avocat sont très bien renseignés sur l’affaire Bettencourt
Les conversations téléphoniques entre Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog montrent que l’ex-chef de l’État est très bien informé concernant la procédure relative à l’affaire Bettencourt dont il fait l’objet. C’est le juge Azibert qui informe le camp sarkozyste de l’avancement de l’instruction (aux dépens du secret de l’intruction). De là naissent les soupçons de trafic d’influence.
Soupçons de trafic d’influence
Une discussion entre Me Herzog et Nicolas Sarkozy fait état du coup de pouce professionnel dont souhaiterait bénéficier Gilbert Azibert en récompense de ces précieuses informations. Ce dernier, postulait alors pour un poste de conseiller d’État à Monaco. Les deux juges en informent le parquet financier pour "trafic d’influence" lequel ouvre une information judiciaire qu’il confie à deux autres juges (Patricia Simon et Claire Thépaut).
Mise en examen des protagonistes
Au mois de mars 2014, une perquisition est ordonnée aux domiciles de Thierry Herzog et Gilbert Azibert au cours de laquelle l’instruction récupère des pièces. Lundi 30 juin, le juge Azibert et l’avocat Thierry Herzog sont interpellés puis placés en garde à vue. Mardi 1er juillet dans la matinée, c’est au tour de Nicolas Sarkozy d’être entendu avant d’être placé en garde à vue (une première dans l’histoire de la 5ème république). Ce mercredi 3 juillet, ces trois protagonistes se retrouvent mis en examen pour corruption active, trafic d'influence actif et recel de violation du secret professionnel.
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