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"Je serai la dernière à capituler". Depuis quelques jours, Christiane Taubira est véritablement devenue la cible de la droite. Rebondissant sur l’affaire Chloé, plusieurs voix se sont effet élevées pour dénoncer le "laxisme" de la ministre de la Justice en termes de politique pénale. Il y a d’abord eu Laurent Wauquiez, lequel a estimé que la membre du gouvernement, de par ses décisions, "aggravait" les affaires semblables à celles du meurtre de la petite Chloé, tuée par un récidiviste. "Il y a un rejet total de la politique pénale de Mme Taubira et la manière dont Madame Taubira donne le sentiment d'être dans la provocation", avait ensuite estimé l’ancien Premier ministre François Fillon, tandis qu’Alain Juppé, le maire de Bordeaux avait pointé la "désastreuse politique pénale mise en œuvre depuis 2012".
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Christiane Taubira "menace la République"
Plus récemment, le député UMP des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti en a remis une couche sur Twitter. "Par son objectif de baisse du nombre de détenus malgré l’augmentation des violences, Christiane Taubira conduit une politique qui menace la République", a-t-il en effet écrit dimanche avant d’ajouter, toujours sur le réseau social : "Le laxisme de Christiane Taubira va à rebours du travail formidable de nos policiers et nos gendarmes".
"Je suis très soutenue par le Premier ministre"
De son côté, Christiane Taubira a choisi de répliquer dans les colonnes du Parisien. "Que ce soit très clair, pour les médias, pour les gens comme Eric Ciotti et consorts. Les attaques peuvent être multipliées par mille, dix mille, cent mille, je ne vais pas capituler !", a-t-elle prévenu. "Je suis très soutenue par le Premier ministre, Manuel Valls dans ce combat. Cette violence, de trop nombreux gamins qui me ressemblent la subissent dans cette société. C’est pourquoi je serai la dernière à capituler", a-t-elle ajouté. Christiane Taubira a également profité de son entretien pour évoquer le bruit qui court depuis plusieurs mois à propos de son éventuel départ du gouvernement."Je suis trop occupée pour me laisser distraire par l'interminable feuilleton sur mes départs successifs, sur mon mal-être abyssal", a affirmé la ministre.
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