Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
A eux tous et en quelques années, les dirigeants de Bygmalion se seraient constitué un véritable parc immobiliser. En seulement quelques années, Guy Alvès, Bastien Millot et Franck Attal auraient "été pris d’une véritable frénésie immobilière", rapporte en effet L e Point. Et le magazine de détailler quels bien ils auraient achetés.
A lire aussi – Les proches de Jean-François Copé se seraient-ils enrichis sur le dos de l’UMP ?
Ainsi, Bastien Millot se serait offert "coup sur coup" deux propriétés en Picardie en 2012 et en 2013 le tout pour 850 000 euros et ce, alors que les comptes de Bygmalion "étaient dans le rouge". Deux achats certes, financés en partie par un crédit, mais qui soulèvent quelques interrogations. Comment l’homme d’affaires a-t-il pu se permettre de telles dépenses quand son entreprise allait mal et alors qu’il "n’a pas de fortune familiale" ?
Guy Alvès se serait quant à lui "contenté" d’une maison de campagne en Normandie achetée en 2005. "Plus cigale", il ne lui resterait cependant que 10 000 euros sur les 440 000 qu'ils perçus de Bygmalion au titre de prestations "d’accompagnement et de conseils", croit savoir Le Point.
Enfin, Franck Attal, le patron d’Event et Compagnie, la filiale évènementielle de Bygmalion, se serait acheté un pied-à-terre à Tel-Aviv (Israël) il y a seulement quelques mois. "Coïncidence : l’achat a eu lieu quelques mois après que l’homme-orchestre de la présidentielle a empoché 625 000 euros dividendes d’Event, elle-même alimentée par les 22 millions d’euros de l’UMP", souligne également l’hebdomadaire.
Où partait l’argent de l’UMP ?
Jeudi , Le Point révélait que 2012 aurait été particulièrement rentable pour Guy Alvès et Bastien Millot puis que tous les deux auraient récupéré près d'un million d'euros provenant de l'UMP. Toujours selon le magazine, l’argent du parti d’opposition n’aurait pas "servi qu’à financer la campagne de Nicolas Sarkozy et ce, en partie grâce au système de surfacturation présumé. Aussi précise-t-il qu' "entre 2011 et 2013, Bygmalion a versé près d'un million d'euros à BM Consulting, la société de conseil de Bastien Millot, 380 000 euros ont atterri directement sur ses comptes, et 365 000 euros faisaient un détour par une autre de ses sociétés, BM Patrimoine, enregistrée depuis au nom de sa mère". Autant de grosses sommes qui auraient permis aux trois hommes de s’enrichir en favorisant notamment l’investissement dans la pierre.
Suite à ces révélations, Guy Alvès a fait savoir qu’il allait porter plainte contre Le Point pour diffamation.
Bygmalion : tous les protagonistes de cette vaste affaire [nid:633720]