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Depuis la dissolution de l’Assemblée et le résultat des élections anticipées, la France est dans une impasse.
Le 16 juillet dernier, Emmanuel Macron a accepté la démission de Gabriel Attal et celle de son gouvernement. Le chef de la République doit à présent nommer son Premier ministre d’ici mi-août mais la situation semble toujours aussi floue.
Une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale ?
Une “nouvelle dissolution” de l'Assemblée est “la seule issue politique possible” pour sortir la France de “l'état de paralysie” en raison des résultats des dernières élections législatives, a affirmé mardi la députée RN de Gironde, Edwige Diaz. “Nous sommes d'ores et déjà en train de préparer ces nouvelles élections”, a indiqué sur Franceinfo la vice-présidente du parti d'extrême droite.
Une paralysie politique inévitable ?
Le RN anticipe une situation politique bloquée, quelle que soit la nomination du prochain Premier ministre. "Quel que soit le premier ministre nommé, il sera bloqué", a affirmé Edwige Diaz, soulignant que la France restera dans un état de paralysie.
L'élue estime qu'une "grande coalition qui pourrait aller du PS aux Républicains" ne tiendrait pas, les divergences entre ces partis étant trop grandes. Ce qui rendrait difficile toute tentative de gouverner efficacement sans une majorité absolue.
Appel à la dissolution et aux référendums
Edwige Diaz a également adressé un message direct à Emmanuel Macron, lui demandant de "procéder à une nouvelle dissolution". Bien que la Constitution impose un délai d'un an, forçant à attendre jusqu'à l'été 2025, la députée du RN propose d'utiliser cette période pour "redonner la parole au peuple" à travers des référendums, notamment sur la question de l'immigration.
Ce sujet devrait être abordé lors des consultations à l'Élysée, où Marine Le Pen et Jordan Bardella rappelleront au Président que le RN "dispose d’un groupe puissant" à l'Assemblée que l’on “ne pourra pas ignorer”, car ses députés sont “assez nombreux pour déposer des motions de censure”, voire “pour faire adopter” celles de d’autres groupes.
Marine Le Pen s’en prend à Lucie Castets
Marine Le Pen s’est insurgée contre la venue de Lucie Castets, candidate de la gauche pour Matignon, aux consultations du 23 août à l’Elysée. “A quel titre Lucie Castets prétend participer à la réunion de vendredi à l’Elysée concernant les chefs de parti et les présidents des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale et au Sénat ?”, s’interroge sur X Marine Le Pen.
Elle “n’est ni députée, ni chef de parti, ni présidente de groupe. Elle est imposée par la coalition minoritaire du NFP. C’est une décision qui s’apparente à un coup de force”, s’est-elle agacée.
Dans ce contexte de tensions politiques, leRN se prépare à déposer une motion de censure si le futur gouvernement inclut des membres de La France insoumise ou des Écologistes.