De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Une vengeance personnelle" ayant pour but de causer un "lynchage médiatique". C'est par ces mots, cités par RTL, que l'ancien ministre démissionaire François De Rugy qualifie les révélations ayant fuité dans la presse sur les luxueuses soirées données à l'Hôtel de Lassay. Le ministre affirme également connaître "l'informatrice". Comble de la trahison, il s'agirait d'une proche.
Une cabale médiatique destinée à choquer l'opinion, selon l'ex-ministre
L'informatrice en question serait plus précisément une relation de son épouse, qui exercerait la profession de journaliste. C'est elle qui serait à l'origine des "photos volées faites pour choquer", selon l'expression de l'ancien ministre de l'écologie, qui se dit "victime d'une cabale, d'un lynchage médiatique inadmissible".
Selon lui, "la question de fond" est celle de la séparation entre "vie privée et vie publique quand on est élu à un certain niveau de responsabilité". "En réalité, il n'y a pas de séparation, la vie privée est réduite à sa portion congrue", estime-t-il.
François De Rugy se considère toutefois "libéré du poids de l'infamie" et "blanchi" par les deux enquêtes le concernant. En démissionnant, il assure avoir voulu faire "primer le sens de l'État, l'intérêt général du président de la République, du gouvernement, de la majorité" sur son intérêt personnel.
François De Rugy affirme même vouloir revenir en politique :
"Je crois pouvoir dire que l'écologie, c'est le combat de ma vie, donc je continuerai à m'engager. Il y a mille façons de le faire, ça peut être en politique, ça peut être au gouvernement. Ça, ça appartient au Président et au Premier ministre, ça ne m'appartient pas".
François De Rugy redeviendra député à partir du 17 août. "Je ne me suis jamais dérobé devant mes responsabilités", a-t-il affirmé, expliquant ne pas se nourrir "de regrets" et ne pas regarder "l'avenir en ressassant le passé".