Epargne 2019 : ces placements financiers qu’il faut à tout prix éviterIllustrationIstock
Incertitudes économiques, surévaluation de certains rendements… Investir dans de telles conditions n'est pas sans danger. Pour ne pas être déçus, voici quelques placements à bannir en 2019.
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Ces placements financiers qu’il faut à tout prix éviter en 2019 : un contexte particulier

Actions françaises, pétrole, obligations… Autant de placements qui pourraient bien anéantir tous vos espoirs de rendement, en cette nouvelle année. En effet, après un bilan 2018 catastrophique, il est peu probable que les marchés d’actions occidentaux vous soient favorables ces prochains mois.

Brexit, élections européennes, crise sociale… "Les raisons de s’inquiéter ne manquent pas", atteste Capital. 2019 risque d’ailleurs d’être éprouvante pour les investisseurs.

Si vous projetez d’effectuer des investissements fructueux, mieux vaut donc fuir les différents placements financiers qui suivent.

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Ces placements financiers qu’il faut à tout prix éviter en 2019 : les actions françaises

Le mouvement des Gilets Jaunes a contribué à l’écroulement des actions françaises. C’est d’ailleurs “la chute la plus spectaculaire parmi les grands pays de la zone euro”, selon Jean-Jacques Friedman, directeur des investissements chez Natixis Wealth Management.

L’indice PMI (indice des directeurs d’achats) composite est en effet tombé à 48,7. “Alors qu’Emmanuel Macron avait réussi à insuffler un élan d’optimisme suite à l’élection présidentielle, les Français n’ont plus le moral. Et à l’international, l’image de la France s’est considérablement dégradée”, indique de son côté Daniel Gerino, fondateur de Carlton Sélection. La prudence sur les actions tricolores, est donc de mise.

Seules les entreprises à l’activité récurrente ou offrant un dividende pérenne comme Sanofi ou encore Total restent attrayantes, rapporte Capital.

Ces placements financiers qu’il faut à tout prix éviter en 2019 : actions de la zone euro et emprunts d’Etat européens

Risque politique, Brexit, élections européennes… Les actions de la zone euro en supportent directement les conséquences. Et les incertitudes pesant sur l’économie mondiale, n’arrangent rien.

L’affaiblissement du rythme de croissance des résultats peut d’ailleurs parfois s’établir plus rapidement que les attentes des analystes. Résultat, de nouvelles perturbations sont imaginées sur les marchés de la zone euro.

D’après les prévisions de Jean-Jacques Friedman, “les intervenants tablent en moyenne sur une progression de 9,4% des bénéfices par action des sociétés cotées de la zone euro en 2019 ; la hausse devrait se limiter à près de 4%."

 Quant aux emprunts d’Etat européens, ils sont surévalués : le rendement annuel de l’emprunt d’Etat français à 10 ans s’élève en effet à 0,65%, et celui de l’Allemagne à 0,25%. Inutile donc de s’y intéresser de près et d’y investir des sommes conséquentes.

Ces placements financiers qu’il faut à tout prix éviter en 2019 : le pétrole

Bien que le baril de Brent ait déjà récupéré 23% depuis sa récente dégringolade à 50 dollars, il n’est pas pour autant tiré de l’ornière. Tel est le constat de Christophe Moulin, responsable de la gestion multi-actifs de BNP Paribas Asset Management. “Le triplement des prix du pétrole entre début 2016 et début octobre 2018 ne constitue selon nous qu’une longue phase de correction haussière suite au mouvement baissier de fond entamé l’été 2014. Une éventuelle poursuite du rebond des prix de l’or noir pourrait donner un bon point de sortie pour les investisseurs positionnés sur le pétrole - ou un bon point d’entrée pour les spéculateurs à la baisse -, une nouvelle jambe de baisse étant vraisemblable courant 2019, sur fond de faiblesse de la conjoncture mondiale, qui pourrait peser sur la demande”, estime l’expert.