La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Un scandale qui secoue l’Hexagone. Le 17 juillet dernier, on apprenait que l’Abbé Pierre, de son vrai nom Henri Grouès, disparu en 2007 à l’âge de 94 ans, était accusé d’agressions sexuelles par plusieurs femmes. Dix-sept ans après la disparition du fondateur d’Emmaüs, les langues se délient et l’image de cette personnalité autrefois préférée des Français est entachée par ce scandale.
Après les premières révélations du rapport d’enquête de la fondation , plusieurs autres témoignages ont été dévoilés, accablant les agissements du prêtre catholique. Depuis, les réactions s’enchainent dans l’opinion publique et de nombreux bâtiments et espaces publics seraient sur le point d’être débaptisés. Si quelques vedettes sont plus ou moins liées à l’Abbé Pierre, certaines ont pris la parole publiquement ces derniers jours sur l’affaire.
Nolwenn Leroy, marraine de la Fondation Abbé Pierre
Comme la chanteuse Nolwenn Leroy qui s’est exprimée sur France Inter. Invitée ce 10 septembre à l’antenne de la matinale de Léa Salamé, la marraine de l’association secourant les personnes mal logées a pris la parole. "On est un peu désemparés, en fait. Je pense que cela a été le cas de la Fondation", a-t-elle réagi auprès des auditeurs.
"Moi, ce que je peux dire, c’est que je trouve la posture, la façon dont la Fondation a communiqué depuis ces derniers jours, admirable. Le fait, bien sûr de reconnaître ce qu’on pu vivre les victimes, d’entendre les victimes…", a poursuivi la gagnante de Star Academy et ex-coach de The Voice Kids. "Je trouve qu’ils ont pris toutes les bonnes décisions. Après, pour ce qui est de l’abbé… Moi je me suis engagée. Cela a toujours été un engagement de cœur, et je l’ai fait au-delà de ma rencontre avec l’abbé. Je l’ai fait pour la cause, et malheureusement cette cause, elle n’a jamais été autant d’actualité. La fondation a besoin plus que jamais de soutiens, de donateurs, du soutien de tous parce que le combat du mal-logement est loin d’être gagné", admet la quadragénaire en soulevant toutefois la part d’ombre de l’abbé Pierre.
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Avant de réaffirmer son soutien à cette œuvre de charité. "Je le renouvelle plus que jamais à la Fondation" et d’appuyer la décision sur le fait que l’organisation souhaite également changer de nom. "Il était tout sauf un saint". Comme elle, un acteur français a réagi au scandale mardi soir à la télévision.
Lambert Wilson a joué l'Abbé Pierre au cinéma
Le comédien Lambert Wilson a raconté son histoire en l’incarnant au cinéma en 1989, dans Hiver 54, l'abbé Pierre, réalisé par Denis Amar. 35 ans plus tard, l’acteur césarisé pour ce rôle s’est exprimé sur l’affaire médiatique ce 10 septembre dans C à vous sur France 5.
"Je suis comme le public. Je découvre en même temps que tout le monde ce que la Fondation Emmaüs publie. Et c’est eux qui ouvrent la brèche. Ce ne sont pas des choses qui sont rapportées par d’autres entités de presse", admet-il sans vouloir faire de commentaire. "Je suis sans voix. J’ai passé un temps fou avec lui, qui était pour moi, un guide spirituel très important dans ma vie", comme il le confie sous cette vidéo. Plus tard, un autre acteur français l’a également incarné à l’écran…
Benjamin Lavernhe a incarné le prêtre dans un biopic
En 2023, l’acteur Benjamin Lavernhe endosse le rôle-titre dans le biopic L'Abbé Pierre : Une vie de combats, réalisé par Frédéric Tellier. Si le compagnon de l’actrice Rebecca Marder ne s’est pas confié publiquement sur l’affaire à l’heure où l’on écrit ces lignes, il confiait avoir hésité avant d’accepter le rôle.
"C'était un projet casse-gueule : il ne fallait pas que je sois ridicule, ni qu'on abîme le message de l'abbé Pierre", explique auprès du Parisien celui qui affirme avoir "aimé qu'on découvre le combat de l'abbé Pierre à travers son intimité, qu'on comprenne sa complexité, ses zones d'ombre, ses défauts".
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