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Carla Bruni-Sarkozy, plongée dans les déboires judiciaires de son mari. Le 9 juillet, l'ancienne première dame a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire dans le cadre de l'enquête sur la rétractation de l'homme d'affaires Ziad Takieddine concernant les accusations de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
Les accusations qui pèsent sur la femme de l'ex-président
L'ancienne top model est accusée de "recel de subornation de témoin", de "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre l’infraction d’escroquerie au jugement en bande organisée", a indiqué Franceinfo en s'appuyant sur des sources judiciaires. Elle a été placée sous le statut de "témoin assisté" pour association de malfaiteurs en vue de la corruption de personnels judiciaires au Liban.
Le contexte de l'enquête
L'enquête, ouverte en mai 2021, porte sur une tentative présumée d'une douzaine de personnes de tromper la justice française concernant le financement présumé libyen de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy.
En octobre 2023, l'ex-président de la République a lui-même été mis en examen dans cette affaire. L'intéréssé conteste les faits reprochés, selon Franceinfo.
L'opération "Sauver Sarko"
Au centre de cette affaire se trouve Ziad Takieddine, un homme d'affaires franco-libanais. Celui-ci a initialement accusé Nicolas Sarkozy d'avoir financé sa campagne présidentielle de 2007. Une opération "Sauver Sarko" aurait alors été mise en place. Objectif : obtenir le revirement de Ziad Takieddine.
Ce dernier est en effet revenu sur ses accusations au cours d'une interview à Paris Match et à travers une déclaration vidéo diffusée par BFMTV à l'automne 2020 et enfin auprès d'un notaire chargé de transmettre un document officiel à la justice française. Ziad Takieddine aurait été rémunéré en échange de sa rétractation, pour un montant d'environ 600.000 euros, indiquent nos confrères de BFMTV.
Une rétractation suspecte
Ce revirement a déclenché l’ouverture d’une information judiciaire en mai 2021. Selon les enquêteurs, une douzaine de personnes auraient participé à cette opération. Parmi elles : Michèle Marchand, une figure influente de la presse people, proche de Carla Bruni. Plusieurs indices décelés par les enquêteurs suggèreraient qu'elle avait collaboré avec Michèle Marchand dans le cadre de cette fameuse opération "Sauver Sarko".
Les auditions et les soupçons autour de Carla Bruni-Sarkozy
Carla Bruni-Sarkozy a déjà été entendue deux fois par les enquêteurs, selon Le Parisien : une première fois en juin 2023 comme témoin, puis en mai 2023 comme suspecte. En juillet 2024, elle a été donc été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de contacter les autres protagonistes de l'affaire, à l'exception de son mari. Les enquêteurs et le juge d’instruction la soupçonnent notamment d'avoir utilisé une ligne téléphonique secrète.
La ligne téléphonique secrète de Carla Bruni
Les investigations du juge en charge de l'affaire révèleraient que Carla Bruni a supprimé tous ses messages échangés avec Michèle Marchand en juin 2021. La chanteuse est soupçonnée d'avoir facilité les communications entre les différents acteurs impliqués dans cette affaire de fausse rétractation.
Le juge pense avoir découvert des preuves de l'utilisation d'une ligne téléphonique secrète utilisée par Carla Bruni. Cette ligne aurait permis à l'ex-couple présidentiel de recevoir des messages de Michèle Marchand sur le déroulement de l'opération médiatique. Ces éléments renforcent les soupçons sur la participation active de Carla Bruni dans cette affaire de rétractation organisée.