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Il réveille les téléspectateurs de TF1 depuis une semaine. Bruce Toussaint a pris les commandes de Bonjour, la nouvelle matinale de la première chaîne, qui a attiré 512 000 curieux pour son lancement, selon Médiamétrie. Avec son équipe de chroniqueurs, le journaliste récemment débauché de BFMTV décrypte l’actualité, les enjeux sociétaux, sans oublier la politique, le divertissement et la météo.
Alors que la saison hivernale s’est définitivement installée dans toute la France, amenant avec elle de froides températures sur l’Hexagone, Bruce Toussaint est revenu sur ce sujet le jeudi 11 janvier 2024. Alors que le journaliste proposait à ses chroniqueurs de revoir l’image d’un magnifique lever de soleil à Vire, dans le Calvados, il les invite à commenter le paysage normand drapé de ses couleurs chaudes au petit jour.
"C’est la raison pour laquelle je ne vois rien de normal", révèle Bruce Toussaint sur TF1
C’est alors que Monique Younès a lancé au journaliste-matinalier : "Mais, vous voyez du vert ou vous ne voyez rien ?" Une simple question qui a eu le don de titiller le principal concerné. "Non, écoutez Monique, si vous le prenez sur ce ton, on va avoir une explication après l’émission...", s’est-il défendu avec humour sous les rires de ses collègues.
Pourtant, le présentateur natif d’Asnières-sur-Seine en a profité pour révéler en direct qu’il souffre de daltonisme, et qu’il n’arrivait pas à distinguer les couleurs à l’image. Quelques minutes avant, dans l’émission, le quinquagénaire expliquait qu’il était daltonien. "C’est la raison pour laquelle je ne vois rien de normal". Et, sa consœur Maud Descamp de conclure, un brin taquin. "Ah c'est pour ça votre tenue...".
Bruce Toussaint est daltonien : comment vit-il ce trouble de la vision au quotidien ?
Ce n’est pas la première fois que l’époux Catherine Fruchon révèle être atteint de ce trouble de la vision, qui l’accompagne au quotidien. "Je porte toujours la même chose : des costumes sombres, bleus ou noirs, et une chemise blanche", a-t-il révélé en 2022 pour Télé 7 Jours. "Le souci, plutôt, pour quelqu'un comme moi qui distingue mal les couleurs, ce sont les cartes projetées à l'écran. Si c'est gris ou rose, je ne fais pas la différence", selon des propos cités par Santé Magazine.
Un handicap invisible et contraignant pour le journaliste qui doit faire prévue de vigilance dans son travail. "Je peux être très gêné, et je dois faire attention à ne pas mal interpréter ce que je vois". Une anomalie qui ne l’empêche pas de garder un œil avisé sur l’actualité.
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