De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une douceur exceptionnelle pour la saison... Et un déficit de précipitations historique. Depuis le mois de janvier 2023, on compte 25 jours de conditions anticycloniques en France, ce qui signifie que le cumul de pluies quotidiennes agrégé à l'échelle du pays est inférieur à 1mm. C'est un record : en 1989, à la même période, le territoire avait enregistré 22 jours consécutifs sans la moindre précipitation.
Seulement voilà : ce "faux printemps" a incité la nature à se réveiller : les arbres bourgeonnent, les fleurs éclosent... "En cette mi-février, nous constatons des températures maximales l'après-midi qui correspondent aux normales d'un début de mois d'avril, voire d'une mi-avril", constate Patrick Marlière, météorologue pour Agate Météo. Dans les colonnes de Planet, il explique que ces conditions favorisent un éveil précoce de la nature. "D'ici la fin du mois, il pourrait y avoir des gelées, dangereuses pour la flore et catastrophique pour le monde agricole", poursuit-il.
Floraison précoce des plantes : quelles conséquences sur l'été ?
"Si les tendances saisonnières s'affirment, on peut imaginer une année 2023 qui ressemblerait beaucoup à 2022 avec un été ponctué par la sécheresse, les orages violents et les feux de forêt. Je ne sais pas si 2023 sera la copie conforme de 2022, mais cela en prend le chemin", détaille le météorologue.
Pour l'heure, la situation n'est pas prête de s'améliorer. "C'est très perturbant : on se dirige vers une fin de semaine encore ensoleillée au sud avec quelques gouttes près de la Manche, mais on pourrait encore battre des records de douceur. Ce faux printemps manque de pluies depuis trois semaines, et rien ne laisse présager un retour à la normale", conclut Patrick Marlière.