De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La mère du violeur et tueur en série Marc Dutroux n’a "aucune pitié" pour son fils. Jeannine Lauwens ne croit pas du tout à la détresse de son fils et a récemment assuré au magazine flamand Dag Allemaal que le tueur et violeur en série était "un comédien" et que "la dépression n'est pas dans son tempérament". Une déclaration en réaction aux propos tenus par son avocat le 7 octobre dernier.
L'avocat de Marc Dutroux, Bruno Dayez, assurait s'inquiéter pour la santé mentale de son client, qu'il jugeait "dépressif" et "au fond du gouffre" auprès de Sud Presse, relayé par La DH Les Sports +. "Il me téléphone plusieurs fois par semaine. J’ai l’impression de faire de l’accompagnement psychologique. Je ne peux que constater la dégradation de son état psychique. Le rapport des experts-psychiatres lui a fait un coup dur", commentait en effet, Bruno Dayez auprès de la presse belge.
Pour rappel, au printemps dernier, un collège d’experts psychiatriques avait rendu un rapport sur Marc Dutroux concluant que le tueur et violeur en série restait un toujours un risque élevé de récidive. "Seul le maintien dans un cadre strict et fermé permettra de limiter le danger que Marc Dutroux représente pour la société", concluait le rapport. Une cruelle déception pour le violeur qui avait espoir de se voir libérer en 2021 et qui a finalement choisi de ne pas présenter de demande de remise en liberté.
"Qu'ils le traitent comme il traitait ses victimes. Qu'il pourrisse en enfer"
Jeannine Lauwens, mère de Marc Dutroux auprès de Dag Allemaal
Marc Dutroux avait été condamné en 2004 à la réclusion à perpétuité et à 10 ans de mise à disposition du tribunal de l’application des peines (TAP) pour avoir enlevé, violé et séquestré six jeunes filles et tué quatre d’entre elles. En prévision d'une demande de remise en liberté, il avait écrit une lettre aux parents de ses victimes en août 2018 qui avait suscité leur indignation. Sa mère Jeannine Lauwens assure n’avoir "aucune pitié" pour Marc Dutroux et pense avant tout aux victimes de son fils. "Il prétend toujours être la victime, mais vous devez regarder ce qu'il a fait. Qu'ils le traitent comme il traitait ses victimes. Qu'il pourrisse en enfer", lance-t-elle à Dag Allemaal. "Je ne le considère plus comme mon fils", assure même la mère du tueur. Elle confie ne plus avoir vu Marc Dutroux depuis plus de 30 ans. "La dernière fois que nous nous sommes vus, c'était au début des années 90 au tribunal. Il a ensuite essayé de s'emparer de la maison de ma mère. Il est allé vivre avec elle, soi-disant pour prendre soin d'elle. En fin de compte, j'ai dû sauver ma mère de ses griffes, car elle était complètement sous-alimentée et déshydratée", révèle-t-elle.
La mère de cinq enfants n’a jamais cru à une possible réinsertion de son fils. "Il est dangereux. Il n'a jamais reconnu qu'il avait fait quelque chose de mal. Il ne s'est jamais repenti. Si vous le lâchez, il risque de recommencer", avait déjà conclu la mère du tueur en 2015 auprès de La Capitale. L'ancienne institutrice avait expliqué être "dégoûtée" par le comportement de son enfant. "Pour moi, il est enterré à la prison de Nivelles. Il est rayé de ma mémoire. Je me pose juste une question : pourquoi est-il devenu comme ça alors que je l’ai élevé comme ses quatre frères et soeurs ?", avait-elle conclu.