Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
"Créer une cité souterraine" d'enfants, tel était le projet fou de Marc Dutroux. Me Julien Pierre, l'avocat de Marc Dutroux entre 1996, l'année de son arrestation, et 2003, s'est exprimé dans l'hebdomadaire belge Soir Mag et a révélé le sinistre projet du pédophile belge comme le rapporte le JDD.
"Est-ce que vous vous rendez compte que personne ne s'est jamais demandé pourquoi j'avais choisi cette maison-là, cette région-là ?", aurait interrogé à l'époque le pédophile selon Me Julien Pierre. "Mon idée, c'était de commettre énormément d'enlèvements d'enfants et de créer, dans ces galeries de mines, une sorte de cité souterraine où régnerait le bien, l'harmonie, la sécurité", avait-il ajouté selon le récit de l'avocat.
A lire aussi : Marc Dutroux écrit une lettre au père de l’une de ses victimes et se dit victime d’un complot
Il protégeait ses victimes des "méchants"
Aujourd'hui âgé de 59 ans, Marc Dutroux a été arrêté le 13 août 1996. Deux jours plus tard, Laetitia Delhez et Sabine Dardenne, deux adolescentes qu'il avait enlevées étaient retrouvées vivantes dans la cave d'une de ses maisons à Marcinelle, près de l'ancienne cité minière de Charleroi.
Dans les semaines qui ont suivi, des corps de jeunes filles ont été retrouvés dans les propriétés du pédophile. Parmi elles, Julie et Mélissa, deux amies enlevées en juin 1995 et mortes de faim dans la cave de Marcinelle, ainsi que deux jeunes flammandes, An Marchal et Eefje Lambrecks, enterrées vivantes dans le jardin d'une autre de ses maisons.
Durant le procès à Arlon en 2004, une des deux survivantes avait expliqué que son ravisseur lui faisait croire qu'il la protégeait des "méchants" mais avait révélé dans le même temps les sévices sexuels qu'il lui faisait subir.
Depuis juin 2004, Marc Dutroux est détenu à perpétuité. Il est reconnu coupable des enlèvements et viols de six adolescentes et de la mort de quatre d'entre elles. Sa condamnation a été accompagnée d'une clause empêchant toute libération anticipée.