De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Et si l’alcool était, pour une fois, la solution ? Le 25 août 2022, un groupe de chercheurs a publié une étude dans la revue Plant and Celle Physiologie qui pourrait bien en surprendre plus d’un.
Les végétaux produisent naturellement de l’éthanol. Une hypothèse voulait que cet alcool soit produit pour protéger les plantes des fortes chaleurs, rapporte le Huffington Post. C’est précisement cela qu’ont cherché a vérifier les scientifiques en réalisant cette étude.
Ils ont ainsi fait une expérience en laboratoire, en faisant pousser du blé ainsi que du riz, qu'ils ont arrosés quotidiennement. Ensuite, dans une partie des pots, les chercheurs ont ajouté de l’éthanol pendant trois jours, avant de priver d’eau l’ensemble des végétaux durant un total de deux semaines.
Le résultat était sans appel, 73% des plantes ayant été nourries à l’alcool ont survécu après avoir été réhydratées. A l’inverse, les plantes non traitées sont moins de 5% à avoir survécu dans les mêmes conditions.
Le constat est donc sans appel, l’alcool permettrait aux plantes de survivre plus longtemps sans eau. Cela pourrait donc éviter de perdre ses fleurs et autres végétaux lorsqu'on part en vacances ? Un petit verre d’alcool pourrait leur permettre de tenir jusqu’à ce que quelqu’un puisse les réhydrater.
Attention cependant, comme chez les êtres humains, l’alcool chez les plantes est à consommer avec modération car, comme le précise l’étude, "une concentration élevée d’éthanol inhibe leur croissance".
Une découverte qui potentiellement révolutionnaire pour le milieu de l’agriculture
Cette découverte pourrait également s’avérer importante pour le domaine de l’agriculture. "L’application externe d’éthanol aux plantes serait une méthode agricole moins coûteuse [que la modification génétique des plantes] pour améliorer la tolérance à la sécheresse de diverses plantes", explique ainsi Motoaki Seki, auteur principal de l’étude, à nos confrères de CNN.
La prochaine étape de l’étude sera désormais de réaliser des tests dans des champs en extérieur pour vérifier la fiabilité de cette technique en condition réelle.