Arnaque : gare à l'usurpation de plaque d'immatriculation ! AFP
Vous avez reçu un PV pour une infraction que vous n'avez jamais commise dans une ville où n'étiez pas ? Vous avez alors été victime d'une "doublette", un procédé grâce auquel des escrocs se baladent avec votre plaque d'immatriculation en commettant des infractions pour lequelles vous devrez payer ensuite... Explications.  

© AFPLe nombre des usurpations de plaques d'immatriculation sont en pleine explosion. 17 479 cas ont été rapportés en France l'an dernier contre 5079 en 2010. Attention, si vous recevez un PV pour excès de vitesse ou une amende de stationnement sans que vous ayez commis d'infraction, et provenant parfois de villes où vous n'étiez pas au moment de celle-ci, vous êtes alors victime d'une usurpation de plaque d'immatriculation, ou d'une "doublette", comme l'appellent les policiers.

Se procurer une fausse plaque serait en effet chose aisée puisqu'il n'est pas nécessaire de fournir la carte grise d'un véhicule pour en obtenir une plaque d'immatriculation. C'est ce qu'ont prouvé les enquêteurs du magazine Auto Plus en mars dernier, lorsqu'ils réussi à se procurer la plaque de François Hollande

Une fausse plaque mais de vrais frais pour les propriétaires

Les propriétaires des voitures victimes de doublette se retrouvent souvent dans l'obligation de payer pour des infractions qu'ils n'ont pas commises, alors que certains sont menacés de perdre des points sur leur permis.

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Que faire en cas d'usurpation de plaque ?

Si vous êtes victime d'une usurpation de plaque d'immatriculation, il faut aller porter plainte au commissariat pour usurpation de plaques d'immatriculation en joignant une photo qu'il vous faudra demander au centre automatisé de constatation des infractions routières si le PV résulte d'un contrôle par radar. La procédure est gratuite sur présentation du dépôt de plainte. Un nouveau numéro et un nouveau certificat immatriculation vous seront attribués.

Ce sera ensuite à vous de prouver votre bonne foi, mais il est souvent difficile de sortir de cette spirale judiciaire. Certaines victimes d'usurpation de plaque ont eu leurs comptes bancaires saisis par le trésor public pour des PV dont elles ne sont pas responsables.