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À partir du 1er janvier 2019, la base de calcul des aides personnelles au logement (APL) changera. Elles ne seront plus calculées sur un revenu antérieur de deux ans, mais sur le revenu en cours des bénéficiaires. C'est ce qu'a déclaré Julien Denormandie, secrétaire d'État à la Cohésion des territoires ce dimanche 17 septembre au Journal du dimanche (JDD).Selon lui, cette mesure "permettra d'économiser plus d'un milliard d'euros". Il assure par la même occasion que "le prix des loyers diminuera en même temps que le montant des APL". Si le gouvernement doit annoncer ce mercredi sa stratégie pour le logement, le secrétaire d'État à la Cohésion des territoires a déjà expliqué son raisonnement quant aux APL. "Le montant des APL que vous percevez prend pour référence votre revenu d'il y a deux ans. Donc si je travaille, alors que j'étais au chômage il y a deux ans, je touche un montant d'APL qui n'est pas en relation avec ce dont j'ai besoin aujourd'hui"
La baisse de cinq euros par mois du montant des APL confirmée
Depuis le mois de juillet, les décisions du gouvernement liées à la baisse du montant des APL font des remous. Début juillet, il annonce une baisse de cinq euros par mois du montant des APL. Un choix confirmé par Julien Denormandie qui précise ce dimanche dans le JDD, que cette diminution "s'expliquait par le fait que le budget pour 2017, qui prévoyait cette mesure et dont nous avons hérité, n'était pas bouclé".
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À la rentrée, nouvelles révélations : les locataires de logements HLM verront la somme de leurs APL, qui peuvent aller jusqu'à 60 euros mensuels, diminuer. Résultat : les bailleurs sociaux se verront dans l'obligation de diminuer d'autant les loyers. Mais le secrétaire d'État à la Cohésion des territoires l'assure : "Notre engagement est très clair : aucun allocataire ne perdra un euro."
Julien Denormandie a profité de cet entretien pour rappeler que le problème visé par le gouvernement "ce sont les loyers trop élevés, qui n'ont cessé de progresser depuis quarante an s", et non pas les APL.
Les APL sont versées à 6,5 millions de ménages en France.