La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Un immeuble fantôme. Situé entre deux immeubles haussmanniens, le bâtiment n’a a priori rien d’extraordinaire. Sa façade ressemble en effet à celle des autres immeubles de la rue Lafayette (Paris 10e) avec ses balcons, ses fenêtres et même ses portes en bois. Pourtant il n’a rien à voir avec eux. Le numéro 145 correspond en effet à un immeuble qui n’existe pas. Car si à première vue tout semble ordinaire, en y regardant de plus près on découvre que les portes n’ont pas de poignées, que les fenêtres n’ont ni volets ni carreaux et qu’il a même un grillage derrière chaque ouverture et à la place des plafonds. De même, jamais personne ne franchit le pas de la porte et le facteur n’y dépose jamais de courrier. Il n’y a d’ailleurs pas de boîte aux lettres.
Un immeuble facticeLoin d’être le fruit de l’imagination débordante d’un architecte un peu déluré ou la demeure d’une créature monstrueuse, cet immeuble est en réalité un trompe l’œil. Propriété de la RATP, il sert en effet de bouche d’aération géante pour faire sortir les émanations du RER et du métro parisien. D’ailleurs, vu du ciel on s’aperçoit que derrière la façade, il n’y a rien d’autre qu’un trou béant. Pour ceux qui émettraient encore quelques doutes et qui chercheraient à vérifier que ce mystérieux bâtiment n’est pas "la gueule des Enfers" comme le surnommait Umberto Ecco dans Le pendule de Foucault, il est toujours possible d’en avoir le cœur net grâce à Google Street View.