De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans quelle ville les impôts locaux sont-ils les plus élevés ? Pour le savoir, l'Institut Montaigne, en partenariat avec Les Echos, a effectué un audit des finances publiques des onze principales villes françaises. L’objectif premier de ce rapport est de dresser un bilan de l’endettement des métropoles en vue des municipales 2020. Si la situation sur la base des chiffres à fin 2018 paraît "globalement saine et en amélioration", selon Victor Poirier, directeur des publications du think tank, et que les dépenses ont dans l'ensemble diminué entre 2014 et 2018, l’endettement de la plupart des métropoles a augmenté. En cause, différents transferts de compétences auparavant exercées par la ville, rapportent Les Echos.
Au sein des villes, "on constate dans l'ensemble depuis trois ans une dynamique de maîtrise" de la gestion de la dette, analyse Victor Poirier. Sur la période 2014-2018, celle-ci a reculé dans la majorité d'entre elles (+ de 20% à Nantes ou Montpellier). Nice "semble avoir fait du désendettement une priorité", note aussi l'Institut Montaigne.
Plusieurs villes se sont endettées
En revanche, la capitale (+62 %), a favorisé de son côté l’emprunt massif pour financer son programme d'investissement. Cela afin d’éviter toute augmentation d’impôts locaux.
A Toulouse aussi, l'encours de la dette a plus que doublé. Un fait étonnant lorsqu’on sait que la municipalité n'avait contracté aucun nouveau crédit entre 2008 et 2013. Toutefois, elle affiche une capacité de désendettement "rapide et peu risquée" de 2,2 ans. Sa dette par habitant est également la plus faible parmi les onze villes étudiées (296 euros).
A contrario, Paris, Marseille, Nice et Lille ont une dette supérieure à la moyenne : 1 158 euros par habitant.
Cela a-t-il une eu une répercussion sur le montant des impôts locaux entre 2014 et 2018 ? Découvrez-le dans ce diaporama.