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L’image de "président des riches" qui colle à la peau d’Emmanuel Macron n’est pas près d’être gommée. "Sur les 17 milliards d’euros de gains de pouvoir d’achat pour les ménages depuis 2018, plus de 4 milliards d’euros l’ont été aux 5% de ménages les plus aisés." C’est ce que constatent les experts de l’Observatoire des conjonctures économiques (OFCE).
Les gagnants sont-ils les mêmes cette année ?
Selon la note "Budget 2020, du pouvoir d’achat au travail" publiée le 5 février 2020 par l’institut, "en 2020, les mesures socio-fiscales vont à nouveau contribuer positivement au pouvoir d'achat à hauteur de 5 milliards d'euros ; et ce malgré la mise en place de nouvelles mesures d'économies (APL, assurance chômage, …)".
Ainsi, d’après les résultats obtenus, les classes moyennes s’enrichissent.
Baisse de l’impôt sur le revenu, suppression de la taxe d’habitation… Les mesures votées dans le projet de loi de finances pour 2020 devraient profiter"à près de 70% des ménages", indique l’OFCE. Elles bénéficient en revanche majoritairement aux foyers appartenant au 14e et 15e vingtième de revenus. Ils devraient d'ailleurs voir leur revenu disponible augmenter de 610 euros sur l’année, rapporte Capital.
Quant au 5% des ménages les plus aisés, leur revenu disponible devrait s’accroître de 115 euros cette année.
Impôts : les foyers les plus modestes et les retraités lésés
Depuis le début du quinquennat, les mesures socio-fiscales prises par le gouvernement défavorisent les plus modestes. En 2020, ils sont toujours les grands perdants."Au final, plus de la moitié des ménages appartenant aux 40% les plus modestes devraient perdre avec les mesures du budget 2020", précise l’OCDE.
En cause ? La désindexation de l’inflation de certaines prestations sociales, comme les APL ou la réforme de l’assurance-chômage. Ils subissent également la hausse du prix du tabac (le paquet de cigarette coûtera 10 euros d’ici la fin de l’année 2020. Etant déjà exonérés, ces ménages ne jouissent pas de la suppression de la taxe d’habitation ni de la baisse de l’impôt sur le revenu (IR).
De fait, cette année, "les 5% des ménages les plus modestes verraient leur revenu disponible diminuer en moyenne de 45 euros par an", note l’institut. Les plus impactés sont ceux ayant un niveau de vie inférieur à 1 315 euros par mois et par unité de consommation (UC). Ces foyers ne sont pas les seuls perdants.
Les retraités dont la pension dépasse 2 000 euros par mois sont aussi défavorisés. Une conséquence du quasi-gel de leur pension de base de la Sécurité sociale (revalorisée de 0,3% en 2020).