De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Bientôt, les Françaises et les Français devront déclarer leurs revenus. Covid-19 ou non, l'administration fiscale poursuit sa mission et la collecte de l'impôt 2021 ne saurait tarder. Comme l'expliquait récemment Planet, le nouveau calendrier devrait sous peu être dévoilé par les équipes de Bercy.
Certains s'interrogent donc sur la meilleure façon d'optimiser leur déclaration, de sorte à payer le moins d'impôts légalement possible. Parmi eux, il en est quelques-uns pour évoquer les "frais réels", qu'il est possible de déduire du calcul de son impôt dans certains cas spécifiques. Le procédé, qui n'est ni plus ni moins qu'une variante des frais professionnels, s'adresse donc mécaniquement aux salariés. Petit récapitulatif de ce qu'il faut garder en tête à son sujet.
C'est quoi les "frais réels" qu'il est possible de déduire de ses impôts ?
Tout salaire, rappelle le site du service public, est "soumis à l'impôt sur le revenu après déduction des frais professionnels (dépenses de transport du domicile au lieu de travail, de vêtements spécifiques à l'emploi exercé, etc.)". Par ailleurs, chaque contribuable concerné - c'est-à-dire, chaque contribuable dont la force de travail est rémunérée par un salaire, encore une fois - a le choix entre "la déduction forfaitaire de 10 % et la déduction de vos frais professionnels pour leur montant réel".
Par défaut, tous les salariés bénéficient donc de l'abattement de 10% pour frais professionnels. Parmi ceux-là, on retrouve notamment les repas hors domicile (restaurants d'entreprise inclus, en l'absence de titres restaurant fournis par l'employeur) où les frais kilométriques, indique le site spécialisé Tous sur mes Finances. C'est loin, cependant, de constituer la totalité des charges qu'il est possible de prendre en compte…
Les autres frais réels qu'il est possible de déduire de ses impôts
De nombreuses autres dépenses sont aussi déductibles au titres des frais réels, poursuivent en effet nos confrères. C'est le cas, parmi tant d'autres, des "frais de vêtements spéciaux", qui correspondent à l'achat d'uniforme tels qu'un bleu de travail par exemple. Ils couvrent aussi les frais d'entretiens des dits vêtements en cas de travaux très salissants.N'oublions pas non plus les "frais de voyages ou de déplacements professionnels", ceux couvrant les déménagements sous conditions ou tout type de double résidence à des fins professionnelles. Il en va de même pour les frais de documentation, quand le type d'emploi exercé l'exige, ainsi que ceux de formation. Les dépenses consenties en vue d'obtention d'un diplôme ou d'une qualification professionnelle charges de remboursement exclues) répondent de la même logique.
Autre point à ne pas perdre de vue : l'achat d'un ordinateur à des fins professionnelles peut constituer un frais déductible. C'est vrai aussi si l'ordinateur est aussi utilisé dans un but personnel… tant qu'il sert au moins partiellement à travailler.
Pour autant, cela ne signifie pas qu'il soit toujours pertinent de choisir la déduction des frais réels plutôt que l'abattement par défaut… Explications.
Faut-il préférer les frais réels ou la déduction fiscale de 10% ?
Parce qu'ils permettent une déduction fiscale sur mesure, les frais réels peuvent sembler intrinsèquement plus intéressants, indique Tout sur mes Finances. Ce n'est pas nécessairement le cas.
En effet, il n'est pertinent d'opter pour les frais réels que si les frais professionnels payés l'année précédent la déclaration excèdent le montant total des 10% accordés par défaut par l'abattement pour frais professionnels. Dans le cas contraire, vous risquez de payer plus cher que nécessaire...