De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est généralement un moment difficile. Il peut s’avérer d’autant plus ardu, qu’il faut généralement ajouter au deuil l’intégralité des problèmes financiers et administratifs qui accompagnent systématiquement le décès d’un être cher. Parfois, quand le défunt n’a pas pris les bonnes précautions, il faut également s’acquitter des frais d’obsèques, lesquels peuvent s’avérer particulièrement onéreux. Derrière ce terme générique, rappelle le site spécialisé Climb (anciennement TacoTax), on retrouve plusieurs types de prestations que voici :
- L’intégralité des prestations proposées par les pompes funèbres ;
- Les éventuels frais d’ouverture et de fermeture d’un caveau familial ;
- Tous les frais associés à la concession ou à la sépulture ;
- Les possibles frais associés à la construction d’un monument funéraire, quand c’est là l’option choisie ;
- La taxe d’inhumation ou de crémation ;
- La taxe de convoi funéraire ;
- Les frais administratifs.
Ils sont assurés par le défunt quand ce dernier a pris la peine de souscrire un contrat obsèque ou une assurance comparable. Dans le cas contraire, il revient à ses descendants et éventuels ascendants de les prendre en charge).
Impôts : peut-on déduire des frais d'obsèques ?
Fort heureusement, explique le site du service public, il est possible de déduire de son revenu imposable les frais d’obsèques engagés dans le cadre des funérailles d’un parent ou d’un autre ascendant. Les services fiscaux exigeront cependant un certain nombre de documents et de justificatifs. En voici la liste :
- Le justificatif de votre obligation alimentaire (lien de parenté)
- Le justificatif de paiement des frais
- Le document attestant que le défunt n’avait pas de patrimoine
Ces frais, poursuit le service public, sont “à déclarer comme une pension alimentaire versée à un ascendant”.