De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Vous cherchez une solution pour augmenter vos revenus à la retraite tout en conservant l’usage de votre bien ? La vente en viager occupé peut être une solution intéressante. Vous pouvez en effet percevoir une belle somme à la vente, ainsi qu’une rente, pour le restant de votre vie.
Comme nous l’indique Philippe Buyens, directeur général de Capifrance, premier réseau de conseillers immobiliers indépendants en France, "le viager est une solution qui permet au vendeur de vivre mieux ou plus sereinement, car il garde ses habitudes et plaisirs de vie et améliore son quotidien grâce à une rente mensuelle. Cela permet aussi de financer ses soins et sa maison de retraite, sans faire appel à ses enfants ".
Et d’ajouter : "Lorsqu’une vente en viager se signe, le contrat établi entre les deux parties stipule l’attribution des dépenses qui en général sont partagées entre vendeur et acquéreur."
Viager : évaluez bien le prix
Avant de vous lancer, estimez bien vos besoins, envies, ainsi que le prix de la vente en viager. Lors de la signature, l’acheteur doit verser au vendeur, une somme fixe appelée "bouquet". Il débourse ensuite une rente viagère de manière mensuelle, trimestrielle ou annuelle, en fonction des termes du contrat.
"Le bouquet représente en règle générale 20 à 30% de la valeur nette du bien immobilier. Mais il n’est pas obligatoire... Seulement si l’acheteur réalise cet apport, celui-ci est déduit du montant du bien lors du calcul de la rente viagère, qui se réalise par l’agent immobilier et sous l’égide du notaire", nous rappelle l’expert. Il se fonde notamment sur l’espérance de vie du vendeur et sur les tables de mortalité établies par l’INSEE.
Veillez par ailleurs à choisir la bonne formule…
Vente en viager : petit bouquet et grosse rente ou l’inverse ?
Devez-vous opter pour un petit bouquet et une grosse rente ou une petite rente et un gros bouquet ? Au vu de l’allongement de l’espérance de vie, la deuxième option paraît favorable. Tout dépend en revanche de votre situation (crédits à rembourser, projets personnels, transmission de patrimoine…) et de votre état de santé.
Nombreux sont ceux qui préfèrent percevoir une grosse somme à la signature du contrat de la vente en viager, afin d’entre autres, limiter les risques d’impayés de la rente, rembourser un crédit immobilier ou transmettre des fonds à leurs enfants.
Vente en viager : travaillez bien le contrat
Pour vous protéger, toutes les clauses doivent absolument figurer dans le contrat de vente. Et en particulier la clause résolutoire. Car cette dernière permet d’annuler la vente dès le premier mois de rente impayée, en faisant constater la situation par huissier.
Prévoyez également une revalorisation annuelle de la rente, en fonction de l’indice des prix.Vous vivez en couple ? N’omettez alors pas d’indiquer sur le contrat la réversion à 100% au conjoint en cas de décès.