De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La contribution sociale généralisée, plus communément appelée CSG, est une taxe visant à financer la protection sociale en France, comme son nom l’indique. Ce prélèvement généralisé a été mis en place par la loi de finances de 1991, après quoi ses modalités ont été inscrites dans le code de la Sécurité sociale. C’est un impôt qui s’applique à de multiples formes de revenus, d’après le site du gouvernement.
A savoir, les revenus d’activités, les revenus de remplacement tels que le chômage ou les pensions de retraite, les revenus du patrimoine, les revenus de placement et enfin les sommes engagées ou redistribuées dans le cadre de jeux d’argent. Le prélèvement en question ne s’applique pas à taux fixe et sans distinctions. En effet, il existe 3 taux applicables différents, et certaines personnes en sont totalement exonérées.
CSG : des taux variables pour des revenus fiscaux de référence variables
Le taux zéro, équivalent à l’exonération, le taux réduit, le taux médian et enfin le taux normal sont attribués aux contribuables en fonction du montant de leur revenu fiscal de référence. Le barème d’attribution de taux de prélèvement est réévalué chaque année, afin qu’il reste cohérent avec l’inflation. Si vous voulez savoir combien vous payez en contribution sociale chaque mois, il convient donc de comparer votre revenu avec le barème en vigueur au début de chaque année.
Pour ce qui est des modalités de paiement, rien n’est plus simple. D’ailleurs, si vous ne vous intéressez pas spécifiquement à la chose, vous ne vous rendrez pas vraiment compte des sommes que vous y perdez. En effet, cette taxe est prélevée à la source, c’est-à-dire qu’elle est retirée de votre salaire, ou de votre pension, avant même qu’il ou elle vous soit versé(e).