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Une étude du Fonds monétaire international (FMI) sur les causes et conséquences des inégalités montre que plus la fortune des riches augmente, moins la croissance est forte.
"Lorsque la part de gâteau des 20% les plus aisés augmente de 1%, le produit intérieur brut (PIB) progresse moins (– 0,08 point) dans les cinq ans qui suivent", précise lemonde.fr, qui relaie l’étude. Et au contraire, une hausse de 1% de la part des revenus des 20% les plus pauvres contribuerait à une croissance plus forte de 0,38 points.
"Des règles plus souples d'embauche et de licenciement, des salaires minimums plus bas (...) et des syndicats moins puissants sont associées à de plus grandes inégalités", précisent par ailleurs les chercheurs du FMI, à l’origine de l’étude.
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A l'origine de crises financières ?
L’enrichissement toujours plus fort des riches serait également à l’origine des crises financières. "Une période prolongée d'inégalités plus élevées dans les économies avancées a été associée à la crise financière (de 2008-2009) en renforçant l'endettement par effet de levier (...) et en permettant aux groupes de pression de pousser vers plus de dérégulation financière", explique le texte, repris par l’Humanité.
Un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) de 2014 en venait à des conclusions identiques, en démontrant notamment que la hausse des inégalités entre 1985 et 2005 a coûté en moyenne environ 4,7 points de croissance cumulée dans les pays avancés, rappelle lemonde.fr.
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