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Ce lundi, la Caisse d’allocations familiales (CAF) a publié le bilan de l’année 2014. Il s’avère que les fraudes détectées atteignent le nombre de 32 828 contre 21 000 en 2013, soit une hausse de 56%. En ce qui concerne le montant de ces fraudes qualifiées (sanctionnées par la CAF), alors qu’il était de 141 millions en 2013, il atteint 209, 6 millions d’euros en 2014. Les fraudes à la CAF sont en constante augmentation.
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Une hausse due à une meilleure détection
Le nombre de fraudes a été multiplié par vingt environ. En 2004, le montant des fraudes s’élevait à 18 millions d’euros. Toutefois, ces chiffres sont à relativiser. En effet, d’après la CAF les fraudes n’aurait pas augmenté entre 2013 et 2014, c’est "l'amélioration continue de la détection qui explique la hausse du nombre qualifié de fraudes". Elle évoque notamment la technique du "datamining" qui consiste à analyser les données des allocataires pour mieux se rendre compte des sommes versées à tort par la CAF.
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En 2014, 70% des fraudes étaient dues à des omissions ou des fausses déclarations comme les ressources, la situation professionnelles ou encore les changements d’adresse. Tandis que les dissimulations de concubinage représentent 20% des cas de fraude. Seuls 7% des fraudes sont la conséquence de productions de faux ou d’escroqueries.
Hausse des fraudes "de survie"
Les fraudes sanctionnées concernent les minimas sociaux (RSA, minimum vieillesse) avec 68,55% des cas puis les aides au logement avec 23,17% des cas. La CAF estime que le montant moyen du préjudice évalué à 6 386 euros est relativement bas "au regard d'autres types de fraudes aux finances publiques". D’après la CAF, 90% des fraudes constatées sont des fraudes dites "de survie". En effet, la hausse du nombre de chômeurs et de personnes vivant sous le seuil de pauvreté encourage les fraudes.
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