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Andrea Lo Rosso a grandi avec un Picasso accroché dans le salon de la maison familiale sans que personne ne s’en doute. En 1962, Luigi Lo Rosso, brocanteur à Pompéi, découvre une toile emballée dans la cave d’une maison qu’il vide à Capri, en Italie. L'œuvre lui plaît et il décide alors de l’encadrer et de l’accrocher dans son salon.
Cinquante ans plus tard, son fils Andrea commence à s’interroger sur cette peinture après avoir étudié une encyclopédie d'histoire de l'art. “Il a trouvé le tableau avant même que je sois né et n’avait aucune idée de qui était Picasso. Ce n’était pas une personne très cultivée. En lisant des articles sur les œuvres de Picasso dans l’encyclopédie, je regardais le tableau et le comparais à sa signature. Je n’arrêtais pas de dire à mon père que c’était similaire, mais il ne comprenait pas. Mais en grandissant, je n’arrêtais pas de me poser des questions” explique-t-il au Guardian.
Une oeuvre évaluée à 6 millions d’euros
La famille décide finalement de contacter une équipe d'experts italiens qui vient de confirmer qu’il s’agissait bien d’un Picasso après l’avoir analysé pendant plusieurs mois. Une chance, puisque les membres de la famille italienne ont envisagé à plusieurs reprises de s’en débarrasser. “Ma mère ne voulait pas le garder, elle n'arrêtait pas de dire que c'était horrible”, a confié Andrea Lo Rosso.
L’œuvre d’art représente un portrait réalisé entre 1930 et 1936 de la photographe et peintre française Dora Maar, ancienne maîtresse et muse de Picasso. Elle est aujourd’hui estimée à 6 millions d’euros, mais son prix pourrait atteindre 12 millions d’euros si la Fondation Picasso de Malaga le reconnaît à son tour.