Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Elle n'avait pas vingt ans. En septembre, Philippine, une jeune étudiante en économie à l'université Paris-Dauphine, a disparu dans des circonstances tragiques. Le 11 septembre, au lendemain d'un déjeuner avec des amis, son corps est retrouvé dans le bois de Boulogne, près de son université.
Les enquêteurs ont rapidement suspecté un homme du nom de Taha O., âgé de 22 ans, interpellé trois jours plus tard à Genève, en Suisse. Le suspect, de nationalité marocaine, était sous le coup d’une "Obligation de quitter le territoire français (OQTF)" depuis juin 2024, après avoir purgé une peine de cinq ans de prison pour viol. Sa r emise en liberté et son incapacité à être expulsé ont suscité de vives critiques politiques quant à l’efficacité de l’application des OQTF en France.
La famille de Philippine exprime leur gratitude
Le 10 octobre, jour où Philippine aurait eu 20 ans, sa famille a publié un communiqué pour exprimer sa gratitude envers tous ceux qui leur ont apporté soutien et réconfort. "Sa famille, profondément touchée du soutien et du réconfort qu’elle a reçu lors de son décès et de ses obsèques, remercie tous ceux qui l’ont entourée par leur présence, leurs prières et leurs pensées", peut-on lire dans le message diffusé par Europe 1.
Les obsèques de Philippine ont eu lieu le 27 septembre à la cathédrale Saint-Louis de Versailles, en présence de près de 3 000 personnes. Un hommage qui a rassemblé famille, amis et anonymes venus soutenir les proches de la jeune femme.