De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une macabre découverte après une journée sous pression. Le 14 octobre dernier, les policiers du 19e arrondissement de Paris ont fait face à l’impensable. Mais avant de retrouver le corps de Lola, collégienne de 12 ans, dans une malle, cette journée a été intense pour les policiers qui se sont attelés à rechercher l’adolescente.
Dès le milieu de l’après-midi, le commissariat s’est mobilisé pour répondre au signalement des parents de Lola. "On a tout de suite prêté attention à leur signalement parce qu'ils sont gardiens de leur immeuble et ont eu accès directement aux vidéos des caméras de surveillance.", explique ainsi l’un des policiers primo-intervenants sur cette affaire auprès de BFMTV.
Meurtre de Lola : l’enquête des policiers avant la découverte du corps.
Peu de temps après avoir reçu les informations de la mère de l’adolescente, une brigade de police se rend sur les lieux en compagnie de la police secours et de la brigade anti-criminalité (BAC). Ils observent alors les caméras de surveillance et entament une enquête de voisinage.
Mais alors qu’ils se rendent dans le parking de l’immeuble, l’équipe de police découvre du scotch ainsi qu’un cutter. "On commence à s’inquiéter, on se dit qu’il faut agir vite pour retrouver Lola", témoigne-t-il. A partir de ce moment-là, découverte après découverte, l’affaire semble s’assombrir de plus en plus pour les policiers.
Parmi ces indices préoccupants, ils ont notamment recueilli le témoignage d’un homme expliquant avoir aperçu une "femme très étrange avec une malle dans laquelle il aurait compris qu’il y avait un cadavre". Mais, malgré leurs efforts, les forces de l’ordre ne parviennent pas à mettre la main sur Lola. Quelques heures plus tard, vers 23 heures, un signalement vient confirmer leurs pires craintes.
Meurtre de Lola : "On n’a pas réussi à la sauver"
Le vendredi 14 octobre, vers 23 heures, un appel signale la présence d’une malle avec un corps à l’intérieur. "Quand on entend ça sur les ondes de nos radios, c’est un choc, nos craintes sont cristallisées. Quand on comprend qu’on n’a pas réussi à la sauver, c'est ce qu'il y a de plus dur", confie le policier à nos confrères.
Sur les lieux de la macabre découverte, une équipe est chargée d’identifier le corps, tandis que les autres restent à distance. "On s’approche, on écoute la description faite par les collègues qui ont dû identifier le cadavre, mais on ne va pas jusqu’à regarder nous-mêmes, on a trop peur d’être choqué de ce qu’on va découvrir, on se doute que c’est une horreur", rapporte l’homme.
Face à l’horreur, les policiers ont cependant dû garder leur sang froid.
Meurtre de Lola : une cellule d’aide psychologique ouverte pour les policiers
Malgré le caractère traumatisant de la situation, les policiers n’ont pas d’autre choix que de conserver leur sang-froid pour mener à bien l’enquête. Mais pour certains, le contre-coup a été particulièrement compliqué.
Pour répondre au traumatisme, le commissariat du 19e arrondissement a décidé d’ouvrir une cellule d’aide psychologique pour accompagner les policiers qui le souhaitent. Ainsi, un psychologue est à disposition de tous les agents qui nécessiteraient un suivi tout en conservant leur anonymat.