Bruno Rejony avait 52 ans et était cheminot à la SNCF. Le soir du 24 décembre, il s'est suicidé en se jetant du TGV qu'il conduisait, créant une immense pagaille sur le réseau et privant des milliers de...
Pas de trace de lutte, ni de coups. La mort brutale de John Gerrish, sa femme et leur fille d’un an laisse les Etats-Unis perplexes, car, dix jours après, elle reste inexpliquée. Comme l’explique
« Vous arrivez sur place et tout le monde est mort »
La famille a-t-elle fait une mauvaise rencontre alors qu’elle se trouvait dans la forêt nationale de Sierra, près de Yosemite, dans le nord de la Californie ? A-t-elle été attaquée par un animal, par des rôdeurs ? C’est justement ça le problème, les policiers n’ont trouvé aucune trace permettant d’expliquer ce qu’il s’est passé. Les corps des deux adultes et de leur fille sont intacts. Plus étranges encore, leur chien est mort aussi à leurs côtés.
Interrogé par le
Les autopsies, menées très rapidement, n’ont rien donné de concluant. Alors qu’il faisait près de 43°C le jour de leur mort, les membres de la famille ont-ils succombé à un coup de chaleur ? Une déshydratation ? Ce n’est pas la piste privilégiée…
Intoxiqués au monoxyde de carbone ?
Il y a peu de chance que la famille soit morte de déshydratation car des bouteilles d’eau ont été retrouvées à proximité des corps. Les analyses sur les corps n’ayant rien donné, les policiers se tournent vers une autre explication, celle d’une intoxication rapide et mortelle, qui aurait pu être causée par plusieurs facteurs.
Les parents, leur enfant et leur chien ont-ils respiré du monoxyde de carbone qui se serait échappé du puits d'une mine désaffecté ? La piste est envisagée, tout comme celle d’une algue dévastatrice, qui aurait pu tuer la petite famille en seulement quelques minutes…
Les « algues bleues » responsables du décès ?
Les analyses toxicologiques sont toujours en cours pour tenter de comprendre ce qu’il s’est passé, mais les policiers penchent aussi pour la piste des « algues bleues ». Comme l’explique Le Parisien, des bactéries peuvent se développer dans une eau chaude et calme, où la concentration en azote et en phosphore est particulièrement forte. John Gerrish et sa famille auraient pu respirer les toxines produites par ces algues bleues, d’autant qu’une alerte avait été émise un mois avant dans les environs.
Selon le quotidien, l’autorité qui contrôle l’eau dans l’Etat de Californie analyse actuellement des prélèvements pour détecter la présence de cette toxine. Elle demande aux personnes qui se promènent dans le coin de « se tenir éloignées des algues et de l’écume », ainsi que ne pas laisser les enfants et les animaux toucher l’eau.
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