De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ce mardi 8 août un mois s’était déjà écoulé depuis que la disparition du petit Émile, 2 ans et demi, a été signalée. Son premier jour de vacances dans la résidence secondaire de ses grands-parents au hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence).Un jour, qui désormais est dans tous les esprits.
"Les gens ne comprennent pas que la grand-mère aille faire son marché”
L’enquête, depuis un mois, piétine et multiplie les pistes sans résultats probants. Pour en savoir plus, nos confrères de Paris Match se sont déplacés dans le Haut-Vernet et plus précisément à l'endroit même où le garçonnet a été vu pour la dernière fois, mardi 8 août. L'idée ? Prendre le pouls directement auprès des habitants du village, profondément marqués par cette affaire, rapporte le magazine Gala.
Face au silence de la famille, qui ne souhaite pas vouloir s'exprimer, et ce, malgré l’émoi et le mystère suscités par l’affaire, la rédaction de Paris Match a décidé de proposer un nouvel éclairage sur la famille d’Émile. Autour d'Anne, la grand-mère du petit. Car, cette dernière, par son attitude, surprend notamment certains habitants du hameau du Haut-Vernet. Très silencieuse, comme le reste de sa famille, en dépit de la situation, a repris ses habitudes estivales, “presque comme si de rien n’était”. Une femme présentée comme s’appelant Éliane n’a pas hésité à donner un avis, pour le moins tranché sur la grand-mère du garçonnet, aux journalistes en déplacement, alors qu’elle se trouvait à la terrasse d’un bistrot du petit village : "Aujourd’hui, les gens ne comprennent pas que la grand-mère aille faire son marché, qu’on la voie à la piscine. C’est ce que disent les gens… Si moi, je perdais mon petit-fils et qu’on interrompait les recherches [cela a été décidé du 13 au 25 juillet dernier, NDLR], j’aurais été dans tous mes états, j’aurais utilisé les journalistes !". D’autres habitants au contraire prennent la défense des proches d’Emile.
“Ils ne veulent pas entraver le cours des investigations"
Face à ses paroles assez directes de l’habitante, à l’émotion palpable, un autre résident du village a volé au secours des proches d’Émile. Il estime simplement qu’ils "ne veulent pas que l’enquête soit polluée". "On leur reproche de ne pas s’agiter ? Les enquêteurs et le préfet leur ont conseillé de ne pas parler à la presse. “Ils ne veulent pas entraver le cours des investigations", a-t-il lancé pour défendre la famille du garçonnet, et son choix de se tenir en retrait de toute médiatisation.
La famille se déplace désormais exclusivement en voiture
Enfin, dans les colonnes du Parisien ce mercredi 9 août, un habitant du Haut-Vernet a quant à lui voulu faire savoir que le petit groupe familial se déplace désormais en voiture.Et d’ajouter que : "les autres années, tu les voyais en vélo". Ce mercredi, également, toujours dans Le Parisien ont été relayées les déclarations du maire du village, François Balique, faites la veille. Celui-ci a ainsi affirmé qu’"aucune hypothèse particulière n’est privilégiée" en assurant toutefois "garder espoir". Néanmoins, pour lui, le fait que le jeune enfant n’a toujours pas été retrouvé prouve qu’"Émile n’est plus sur le territoire de la commune" et rend envisageable le fait qu’il "a été déplacé".
Des paroles assez résignées, qui sont non sans rappeler que depuis le début de l’enquête, trente bâtiments du hameau du Haut-Vernet ont été fouillés, et douze voitures passées au crible et vingt-cinq personnes auditionnées… Sans oublier les douze hectares entourant le village également explorés, avec des gendarmes et des équipes cynophiles, pour toujours aucun résultat.