Méfiez-vous ! Si vous découvrez ce petit objet dans votre boîte aux lettres, vous êtes certainement la cible d’une arnaque. Explications.
Il y a 27 ans, Marion Wagon disparaissait à Agen. Ce jour-là, l’écolière quitte son établissement pour rentrer déjeuner chez elle, située à seulement 400 mètres. Sur son chemin, elle s’arrête à son ancienne école maternelle pour saluer sa maîtresse et s’amuser brièvement sur un toboggan. C’est la dernière fois qu’elle est aperçue par les témoins.
Cette disparition en plein jour, dans une zone fréquentée, plonge la France dans l’effroi. Très vite, le visage de Marion s’impose dans l’inconscient collectif : il s’affiche sur 10 millions de briques de lait, une première en France, et des recherches d’une ampleur exceptionnelle sont lancées. Malgré cette mobilisation nationale, aucune piste concrète ne permet de résoudre ce mystère.
Près de trois décennies plus tard, l'émission Enquêtes Criminelles, remet en lumière deux hypothèses négligées au début de l’enquête : celle de Gilbert B., un homme au passé judiciaire chargé et un comportement suspect et celle de François Vérove, un ancien gendarme.
Un suspect déjà connu des services de polices
Dès les premiers jours suivant la disparition de Marion, les enquêteurs s’intéressent à Gilbert B., un homme déjà condamné pour le viol d’une fillette. Son nom émerge à la suite d’un témoignage le plaçant indirectement sur le chemin de la fillette. Ce dernier est accompagné de son acolyte Raymond S.
Cette “route discrète” empruntés par les deux hommes
Ce jour-là, Gilbert B. aurait utilisé une Cibi, un dispositif radio prisé par les routiers. "Il entend deux hommes qui sont dans une voiture et qui cherchent à avoir une indication sur le moyen de se rendre à Agen de manière discrète", indique Vincent Sénécal dans Le Nouveau Détective.
Plus inquiétant encore, sa voiture aurait été retrouvée avec le siège passager calciné, un détail qui alimente les soupçons. Pourtant, malgré ces éléments troublants, l’hypothèse n’est pas creusée suite à un transfert du dossier de la police de Toulouse aux gendarmes d’Agen, qui décide de reprendre toute l’enquête à zéro.
La piste du Grêlé
La piste de Gilbert B. n’est pas la seule relancée récemment : François Vérove, alias "le Grêlé", fait également figure de suspect potentiel. Découvert après son suicide en 2021, cet ancien gendarme et prédateur sexuel a reconnu dans une lettre posthume des crimes commis jusqu’en 1997, soit un an après la disparition de Marion. Son mode opératoire a des similitudes avec celui du ravisseur présumé de la fillette.
27 ans, la famille de la petite Marion est toujours en quête de vérité : son corps n’a jamais été retrouvé.