Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Frankenstein, The Human Centipede… Les expériences scientifiques plus ou moins glauques ont toujours inspiré les scénaristes et les romanciers. Car elles sont un concentré de suspens, de mystère... et d’horreur. Pourtant, devenir le pantin d’un « savant fou », ou le cobaye d’une nation, ça n’est pas réservé qu’aux personnages de fictions.
Dans l’histoire, les expériences humaines désastreuses sont des drames oubliés. Mais ils ont pourtant bien eu lieu, et certaines expériences cruelles ont détruit de nombreuses vies.
L’expérimentation sur les humains remonterait à l’antiquité. Au IIIème siècle avant JC, l’école de médecine d’Alexandrie, à la pointe de la science de l’époque, pratique la dissection sur des condamnés à morts, alors que ceux-ci sont encore vivants.
Esclaves, détenus et fous en première ligne
Au Moyen-Age, on autorise l’expérimentation humaine peut s’effectuer sur des êtres de « peu de valeur » , c’est-à-dire les mendiants, les malfrats ou encore les fous. Bien qu’avec la Renaissance, les expériences sur les animaux deviennent les plus fréquentes, divers scientifiques continuent de tester leurs découvertes sur les hommes.
La prévention de la variolisation, par exemple, est expérimentée en 1971 sur les déténus de Newgate, une prison de Londres.
Au XVIIIème siècle, on assiste à l’émergence d’une nouvelle catégorie de cobayes universellement « acceptés » : les esclaves noirs. Aux Etats-Unis, le médecin sudiste James Marion Sims va notamment tester, des années durant, des techniques de chirurgie obstétrique sur des femmes noires, contraintes et forcées de subir les opérations sans anesthésie. Dans l’Amérique de l’époque, extrêmement raciste, c’est un moyen de s’assurer que les techniques fonctionnent avant d’en faire bénéficier les femmes blanches. De nombreuses femmes afro américaines décèderont, ou seront gravement blessées, suite à ces expériences qui aujourd’hui encore, alimentent les controverses.
Les horreurs nazies
En 1856, le français Claude Bernard publie son Introduction à l’Etude de la médecine expérimentale et tente de remettre les pendules éthiques à l’heure. Il condamne les pratiques anciennes sur les condamnés à mort, et approuve les expériences humaines seulement si celles-ci ne causent aucune souffrance aux sujets.
Mais cela n’a pas empêché d’autres horreurs, notamment pendant la deuxième guerre mondiale, où les nazis n’y sont pas allés de main morte. Plus récemment aussi, de terribles expérimentations humaines, souvent passés sous silence et étouffées par leurs responsables, ont eu lieu. Découvrez dans notre diaporama ces 8 récits qui font froid dans le dos.