IstockIstockDame Mathilde, chat de Combourg… L’histoire derrière les fantômes les plus célèbres de France
Une servante torturée, un chat emmuré, un curé « bienveillant »… Qui sont vraiment les esprits au cœur des légendes les plus folles de l’Hexagone ? Découvrez leur histoire et les récits de leurs troublantes apparitions dans notre diaporama.

Légendes issues du folklore ou véritable phénomène paranormale ? Depuis toujours, l’idée que les fantômes existent fascine, et effraie. Il y a, d’un côté, les cartésiens, qui refusent de croire à l’existence de quelconque forme de vie après la mort. Et, de l’autre, les spirituels, qui aiment à croire que les esprits des défunts puissent communiquer avec le monde des vivants, même si cela peut occasionner quelques sueurs froides…

En juin 2015, selon une étude relayée par Statista, pas moins de 40% des français étaient convaincus qu’il était possible de pouvoir sentir la présence d’un fantôme.

35% des sondés, en revanche, avaient répondu « certainement pas » à la question : « Pensez-vous que ces phénomènes puissent exister ? ».

Il faut dire que si certains témoignages, en matière de rencontres paranormales, peuvent troubler, le sujet est souvent caricaturé à outrance, et beaucoup ont du mal à prendre la question des fantômes au sérieux… Jusqu’au jour, où, peut-être, ils en croisent un.

Comment reconnaître la présence d’un fantôme ?

Pour savoir si vous vous trouvez, ou non, en présence d’un esprit, certains signes ne trompent pas, selon Jean Didier, médium.

Vidéo du jour

Tout d’abord, il est fort probable que la température alentours chute brusquement de plusieurs degrés.

Ensuite, certains phénomènes nommés « poltergeists » peuvent se produire : bruits étranges, des objets qui se brisent, des ampoules qui grésillent…

Une odeur « florale » peut également embaumer l’atmosphère lorsqu’une entité se manifeste.

Enfin, vous pouvez vous sentir tout à coup confus, voire fatigué.

Si vous cherchez à frissonner et à provoquer ce type de rencontres, pourquoi ne pas vous rendre dans l’un des châteaux les plus hantés de France ? Le site jaimemonpatrimoine en liste quelques-uns :

  • Le château de Commarque, en Dordogne
  • Le château de Veauce, dans l'Allier
  • Le château de Gratot, dans la Manche
  • Le Fort Libéria à Villefranche de Conflent, dans les Pyrénées-Orientales
  • Le château de Maulnes, dans l'Yonne
  • Le château de Lunéville, en Meurthe-et-Moselle
  • Le château de Trécesson dans le Morbihan

Leurs vieilles pierres renferment souvent, selon la légende, d’illustres fantômes, dont l’histoire est parfois tragique. Dans notre diaporama, découvrez le portrait de 7 des fantômes les plus célèbres de vos régions.

L'abbé d'Incarville

1/7
L'abbé d'Incarville

Dans l’Eure, on raconte depuis des décennies que l’église d’Incarville, un petit village près de Louviers, abrite le fantôme de René Delamarre, le curé de la commune jusqu’en 1949. L’abbé repose d’ailleurs depuis plus de 70 ans dans le cœur de l’église.

Près de la chaire, on pourrait même entendre son souffle, en prêtant l’oreille. L’esprit de l’homme d’église serait toutefois « bienveillant », et aurait élu domicile dans la bâtisse par affection pour les lieux.

Les fantômes de Fougeret

2/7
Les fantômes de Fougeret

On dit qu’il s’agit du « château le plus hanté de France ». À Fougeret, dans la Vienne, les fantômes des anciens habitants cohabiteraient avec les nouveaux propriétaires comme si de rien n’était.

Les nouveaux châtelains croiseraient ainsi très souvent les esprits de Félix, mort à l’âge de 39 ans en 1898, dans des circonstances mystérieuses, et celui d’Alice, emportée par une maladie rénale à l’âge de 22 ans, en 1924, alors qu’elle était enceinte. « Elle est dans sa chambre du second étage, elle n'apprécie point les visites de la gent féminine, mais nous y avons toujours été bien reçu (une vicomtesse et un comte) pour y dormir tranquillement... » confie même une ancienne hôte sur la page Facebook du château.  

Dame Mathilde de l’Abbaye de Mortemer

3/7
IstockDame Mathilde de l’Abbaye de Mortemer

Dans le Vexin normand, au cœur de la forêt de Lyons, se trouvent les vestiges d’une abbaye médiévale : l’abbaye de Mortemer. Elle serait hantée par une terrifiante « dame blanche » : l’esprit de Mathilde l’Emperesse, morte le 10 septembre 1167 à Rouen.

On raconte que ceux qui la croisent, sur place, portant des gants noirs, mourront dans l’année. En 1921, la psychose est telle dans la région qu’un abbé exorcise les lieux.

Lucie, la servante torturée

4/7
Lucie, la servante torturée

Depuis le XVIe siècle, le château de Veauce, dans l’Allier, serait hanté par Lucie, une servante torturée entre ses murs et décédée dans des conditions atroces, victime de la jalousie de la femme du seigneur des lieux.

L’épouse emmurée de Puymartin

5/7
L’épouse emmurée de Puymartin

Dans le Périgord, l’impressionnante forteresse de Puymartin abrite, selon la légende, une « Dame blanche » particulièrement troublante.

Au XVIe siècle, le châtelain Jean de Saint Clar aurait surpris son épouse, Thérèse, dans les bras d’un jeune seigneur en rentrant d’un combat. Fou de rage, il l’enferma dans la tour du château, où elle décédera, 15 ans plus tard, après avoir tout essayé pour se racheter auprès de son époux. On dit qu’elle aurait même été emmurée sur place.

Son fantôme hanterait les couloirs à la nuit tombée. L’ancien propriétaire des lieux, Henri De Montbron, assure l’avoir croisé à plusieurs reprises. « Il a eu du mal à s’en remettre », confiait son fils Xavier à Détours en France.

La duchesse enfermée

6/7
La duchesse enfermée

Dans le château de Brissac, au cœur de l’Anjou, c’est le fantôme de Charlotte de Valois, son ancienne locataire, qui, selon la légende, parcourt les couloirs les soirs d’orage.

Son histoire est terrible : Charlotte de Valois, fille illégitime du roi Charles de France, s’est installée à Brissac après son mariage avec le comte Jacques de Brézé. Mais dans la nuit du 31 mai au 1er juin 1477, ce dernier la surprend au lit avec l’un de ses écuyers. Il la pourfend avec sa propre épée.

La dame hanterait, depuis, la tour de la chapelle de l’imposant château.

Le chat de Combourg

7/7

A Combourg, en Ille-et-Vilaine, dans le château de l’écrivain Châteaubriand, errerait l’esprit d’un chat. Mais pas n’importe lequel : celui du Comte Malo de Coëtquen. Le noble, mort en 1727, hanterait lui-même le château depuis, aux côté de son félin noir.

A l’époque, on emmurait les chats noirs, justement, pour conjurer le mauvais sort. Après la Révolution, lorsqu’il procède à la remise en état du château de Combourg, le petit-neveu de Châteaubriand découvre, presque intacte entre les murs, la dépouille du pauvre animal, décédé dans d’atroces souffrances, la gueule ouverte. Depuis, le cadavre a été momifié.

« Certains de mes amis ou des amis de mon fils ont passé ici des nuits épouvantables. L’un d’eux, par exemple, sentit un jour quelqu’un secouer son lit. Mais lorsqu’il alluma la lumière, il ne vit personne. » confie même à Géo la comtesse Sonia de la Tour du Pin, l’actuelle propriétaire des lieux.

Viols de Mazan : vers un nouveau procès en 2025

Viols de Mazan : vers un nouveau procès en 2025
Voir un autre diaporama