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Au nom de la transition énergétique, le gouvernement avait affirmé réfléchir à bannir les nouvelles installations de chaudières à gaz. Cette mesure devait être mise en place pour le courant de 2026. Pourtant, il se pourrait bien que cette décision ne soit plus d’actualité. En effet, nos confrères des Echos nous rapportent que le gouvernement aurait renoncé à l’interdiction des chaudières à gaz.
Le gouvernement revient sur sa décision
Dans l’optique de “limiter les gaz à effet de serre, mais aussi afin de limiter la dépendance de la France vis-à-vis des pays exportateurs de gaz”, comme nous l’indique Capital, cette proposition de l'Exécutif à donc fait marche arrière. Selon le média, un membre du gouvernement aurait affirmé qu’il “n'y aura pas d'interdiction des chaudières à gaz. Nous allons, en revanche, supprimer les aides qui subsistaient et jouer sur les incitations à recourir aux autres solutions de chauffage". Selon ce dernier, il faut d'abord “développer les filières industrielles alternatives”.
Alors que les chaudières à gaz sont majoritairement fabriquées en Europe, les pompes à chaleur (PAC) sont, elles, pour la plupart, fabriquées en Asie. Cela signifie que miser sur les pompes à chaleur serait un investissement plus que conséquent pour les ménages français. Ne pas interdire les installations de chaudières à gaz permettrait donc d’éviter un “transfert de valeur”, qui est craint par le gouvernement, comme nous l’informe Les Echos.
Interdiction de chaudières à gaz : certains élus s'y opposent
Ce projet d’interdiction fait parler de lui depuis déjà plusieurs jours, n’a pas fait l’unanimité au sein de gouvernement. Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, avait d'ailleurs, le 9 juillet dernier, affirmé son opposition. En direct à la télévision, ce dernier s’était déclaré "opposé à l’interdiction des chaudières à gaz”. Selon lui, “c’est une mauvaise idée, qui va susciter beaucoup d’inquiétudes chez nos compatriotes les plus modestes", avait-il ajouté à nos confrères de LCI. Mis à part les membres du gouvernement, certaines associations s’opposent, elles aussi, à ce projet.
Des associations contre ce projet
Il y a peu, l’Union fédérale des consommateurs, UFC-Que choisir, dont l'objectif est d'informer, de conseiller et de défendre les consommateurs, s’est aussi montrée fermement opposée à ce projet. Cette dernière dénonce un projet “potentiellement très coûteux pour les consommateurs” et dont le bilan environnemental serait “incertain”. Selon UFC-Que choisir, “rien ne permet aujourd’hui d’affirmer que le bilan environnemental d’une réduction du parc de chaudières à gaz serait positif” et “changer de mode de chauffage dans des logements mal isolés est une aberration” car cela pourrait amener « soit à une insuffisance forte de chauffage, soit à une croissance trop forte de la pointe électrique en hiver », comme nous le rapporte 20Minutes.