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Stocker les congés et heures supplémentaires pour “amortir le choc” de la réforme des retraites. Voici l’étonnante proposition formulée par le patron de de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). François Asselin, a en effet confié au journal Les Echos ce mercredi 29 janvier, qu'il faudra travailler plus ardemment tout au long de la vie active afin de travailler moins longtemps sur toute une vie.
Pour cela, les Français seront amenés à effectuer des sacrifices. Il propose donc de cumuler des congés et heures supplémentaires pour palier la mesure d’âge, chère au gouvernement. Si les syndicats ont obtenu le 11 janvier dernier le retrait provisoire de l’âge pivot, l’étude d’impact, dévoilée le 24 janvier par l’exécutif et très critiquée par le Conseil d'Etat, évoque un âge d’équilibre à 65 ans, accouplé à un mécanisme de bonus-malus. Celui-ci doit "inciter les Français à partir plus tard avec une meilleure pension", rapporte le Huffingtonpost.
François Asselin estime alors que la création d’un compte d’un nouveau genre pourrait y remédier.
Retraite : bientôt la création d’un "compte d’épargne bonus" pour les actifs ?
"Nous pensons qu’il va falloir collectivement travailler plus longtemps pour éviter d’augmenter les cotisations, mais qu’on pourrait amortir le choc du malus lié à cet âge d’équilibre", a déclaré le président de la CPME lors de la conférence chargée de ramener le système de retraite à l’équilibre financier d’ici 2027, aux côtés du Premier ministre, ce jeudi 30 janvier.
Pour cela, "nous proposons que les actifs puissent s’ouvrir un 'compte d’épargne bonus' au sein de la future Caisse nationale de retraite universelle. Ils pourraient y stocker leurs RTT, heures supplémentaires ou congés payés non consommés, un peu à l’instar de ce qui existe aujourd’hui dans la branche de la construction, qui recourt à un Plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco)'.
Et d’expliquer :
"Au moment de liquider ses droits à retraite, l ’actif pourrait convertir en points ses droits, et partir plus tôt. On redonnerait de la liberté et de la souplesse. À chacun ensuite de choisir ses priorités."
Il assure également qu’"avec ce dispositif, l’employeur n’a pas à verser de cotisations supplémentaires, car le salarié ne fait plus partie de l’effectif une fois ses droits liquidés. Cela ne fait pas non plus peser de charge sur le système de retraite."