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Bonne nouvelle pour certains retraités ! Ainsi que pour certains futurs retraités, en vérité. Le Journal Officiel vient, en effet, d'acter la mise en place d'un nouveau dispositif de retraite supplémentaire. Il devrait entrer en vigueur le 1er juillet 2021, rapporte Capital. Au vu et au su du niveau de vie des Françaises et des Français ayant cessé leur activité professionnelle, cette nouvelle peut sembler bienvenue. En effet, rappelle L'Express, les pensionnés de la Caisse nationale d'assurance-vieillesse (Cnav) percevaient en moyenne 1 496 euros bruts en 2017. Soit 1 399 euros, passés les prélèvements sociaux.
Cependant, le dispositif dont le Journal Officiel acte l'entrée en vigueur ne concernera pas, pour l'essentiel, les retraités de France. Et pour cause ! Il s'agit cette fois de protéger les salariés agricoles, qui n'ont jusqu'à présent jamais eu droit à un quelconque dispositif de retraite supplémentaire. Les cadres du secteur sont équipés depuis 1952, certes, mais pas les autres travailleurs. A compter de juillet, cela devrait donc changer. En tout et pour tout, 230 000 personnes devraient profiter de ce nouveau mécanisme, et gagneraient entre 300 et 500 euros à l'année. Une façon de rendre l'agriculture plus attractive ? Peut-être.
Retraite supplémentaire pour les salariés agricoles : qui va payer les cotisations ?
Cependant, ce nouveau régime supplémentaire pose mécaniquement question : qui paiera les cotisations ? Sera-t-il obligatoire ? En pratique, répond Capital, il le sera bel et bien. "Il prendra la forme d'une cotisation de 1%", poursuivent nos confrères, précisant bien qu'elle serait payée à 50% par l'employeur et à 50 % par le bénéficiaire.
Du reste, les cotisations seront gérées de façon assez commune : leur utilisation est comparable à celle d'un Plan d'épargne pour la retraite collectif (Perco), ce qui signifie qu'elles seront versées sur des fonds gérés par des assureurs. Charge à l'employeur de se rapprocher de ce tiers avant la date fatidique.
Retraite supplémentaire des salariés agricoles : le dispositif s'additionne-t-il aux autres ?
Les salariés issus du secteur agricole bénéficient d'ores et déjà de certains dispositifs visant à gonfler le montant de leur retraite. Comme l'essentiel des Françaises et des Français, ils ont droit à une pension issue du régime général, la retraite de base, ainsi qu'à une pension complémentaire. Ce nouveau dispositif n'a pas vocation à les écraser ou les remplacer, explique Franck Tivierge, de la FGA-CFDT, a Capital.
"Après 25 ans au Smic, les simulations montrent que cette retraite supplémentaire permettra d'augmenter la pension de 300 à 500 euros par an. Cela commence à être significatif et c'est un signal fort que nous envoyons aux jeunes qui souhaiteraient se lancer dans l'agriculture. Mais attention, ce dispositif n'est pas là pour remplacer la retraite de base ou complémentaire et nous demandons toujours leur revalorisation", déclare-t-il.
Pourra-t-on gonfler le montant de la retraite supplémentaire des salariés agricoles ?
Par ailleurs, poursuit le titre de presse, le montant exact de la cotisation que prendront en charge les salariés et les employeurs pourrait évoluer. Il n'a pas vocation à rester figé à 1%.
En outre, tous les bénéficiaires pourront, s'ils le souhaitent, effectuer des versements volontaires ou placer des jours issus de leur compte épargne temps, ajoute Capital. Par voie de fait, le montant exact que pourrait rapporter ce dispositif de retraite supplémentaire est donc susceptible de grandement varier.
Une bonne nouvelle, puisque l'essentiels des salariés agricoles sont malheureusement payés au Smic.