De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est une initiative qui risque de faire grincer des dents. Depuis 2012, le maire socialiste de Florensac, dans l’Hérault, verse un bonus de 50 euros par mois à ses agents (soit 600 euros par an) à la seule condition que ces derniers soit présents au travail toute l’année, selon une information du Figaro mardi.
"Lorsque j'ai été élu en 2008, j'ai dû faire face à un absentéisme galopant qui atteignait 18%. J'ai au départ choisi de retirer, pour les absents, la prime qui était versée à tous les agents. Mais cela était trop pénalisant. J'ai donc opté pour une méthode plus incitative. Hormis le droit de grève, aucune absence n'est tolérée. C'est strict", explique le maire, Vincent Gaudy, au Figaro.
Un taux d’absentéisme plus bas
Il faut donc faire très attention pour les agents de la mairie, qui voient leur prime disparaître dès la première absence, et cela même pour un congé maladie. Et l’initiative semble marcher, selon le maire, qui dit être tombé à moins de 4% d’absentéisme durant les deux dernières années. Ce qui aurait permis un bénéfice net de 180 000 euros, précise l’élu, alors que cette prime couterait à la ville 23 000 euros sur une année.
Comme le rappelle Le Figaro, ce bonus n’est pas utilisé seulement dans cette ville, mais peut prendre d’autres noms, à l'instar de la "prime d’assiduité", mise en place aux Ulis ou encore à Bondy.
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