De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dès le 1er janvier 2017, les salariés français pourront bénéficier du congé dit de proche aidant, qui se substitue au congé de soutien familial, qui existait jusqu'à présent.
Celui-ci sera possible pour un salarié souhaitant s’occuper "d'une personne handicapée ou en perte d'autonomie avec laquelle le salarié réside ou entretient des liens étroits et stables sans qu'ils soient liés par un lien de parenté", précise le site gouvernemental Service-public.fr. Une demande qui pourra aussi être faite si la personne aidée perd son hébergement.
Un an de congé maximum
Les conditions pour obtenir ce congé sont plus souples que pour celui de "soutien familial". Ainsi, il faudra un an d’ancienneté pour pouvoir en faire la demande, contre deux ans auparavant. Cette demande de congé de proche aidant devra être faite au moins un mois à l’avance, voire quinze jours en cas d’urgence.
La durée du congé est quant à elle fixée à un an maximum, renouvellements compris. A noter toutefois qu’une convention ou un accord d’entreprise pourra permettre aux salariés de bénéficier d’un congé plus long.
Pour mettre fin à ce congé, il faudra effectuer une demande un mois à l’avance. Un délai ramené à deux semaines en cas de décès de la personne aidée.