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69 000 francs suisse de chômage helvète et 49 000 euros de Pôle Emploi français pour un total d'environ 108 000 euros. Voilà la somme qu’une femme d’une quarantaine d’années a perçue entre novembre 2013 et octobre 2015. Pour cela, elle a finalement été condamnée ce mardi par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse à six de mois de prison avec sursis. En plus du remboursement de l’argent détourné, une amende de 1 000 euros lui a été imputée.
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Selon BFM TV, la femme frontalière des deux pays a argué qu'elle jugeait "être dans son droit". Affirmant que les administrations chômage des deux pays allaient trouver un accord, la quadragénaire pensait être de bonne foi.
Pourtant, le tribunal a montré que la femme avait tout bonnement falsifié l’ensemble des bulletins de salaire de son employeur suisse tout en déclarant sur l’honneur aux deux pays ne toucher aucun cent. Elle avait par ailleurs omis de déclarer ses allocations suisses au fisc français.
Déjà connue de la justice
Selon France Soir, le pot au rose aurait finalement été découvert lorsque l'accusée a été prise en flagrant délit de travail au noir dans un institut de beauté de Bellegarde-sur-Valserine, dans l'Ain. Non déclarée du côté français, la frontalière aurait accueilli sa clientèle en tenue, alors qu’elle était censée travailler en Suisse.
La femme, en plus de ses dons pour contourner le fisc de deux pays, était déjà connue de la justice. Elle avait déjà été condamnée pour "vol et abus de confiance", assure le Dauphiné Libéré.
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